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D’importantes nouvelles pour les animaux

Abandon de la fourrure par Canada Goose, expansion de la viande cultivée, plus d’options végés en France, fin de l’exportation d’animaux vivants en Nouvelle-Zélande, etc. : la première moitié de l’année a été marquée par plusieurs avancées au profit des animaux.  


Viande cultivée et protéines végétales sous les projecteurs 

Singapour a donné son feu vert à la commercialisation de la viande cultivée à la fin de 2020. Dès après, un restaurant de cette cité-État proposait à sa clientèle des croquettes de poulet fabriquées selon cette méthode. Puis, en février 2021, la jeune entreprise israélienne Aleph Farms a dévoilé la première côte de bœuf cultivée à l’aide de son procédé exclusif de bio-impression. Cette technique lui permettra éventuellement de recréer n’importe quel morceau de viande sans avoir recours à l’élevage et à l’abattage d’animaux.  

Par ailleurs, Protein Industries Canada, un organisme à but non lucratif chapeauté par l’industrie des protéines végétales, a récemment annoncé sa participation au financement d’un projet de 7,9 millions de dollars axé sur la fabrication de protéines végétales pour des entreprises alimentaires canadiennes, telles que Daiya Foods et Merit Functional Foods. 


Des options végétariennes dans les écoles et l’administration publique françaises  

En avril, la France a adopté plusieurs mesures qui contribueront à changer l’avenir de l’alimentation dans ce pays. Ces mesures comprennent l’obligation pour les cantines scolaires d’offrir un repas végétarien par semaine, la mise en place d’une offre végétarienne quotidienne dans l’administration, les entreprises et les établissements publics et l’exigence que les formations en cuisine intègrent des modules traitant, entre autres, de la nécessité de consommer plus d’aliments d’origine végétale. 


La Nouvelle-Zélande interdit l’exportation d’animaux vivants par bateau 

Le 14 avril, le gouvernement néo-zélandais interdisait l’exportation de bovins, ovins, cervidés et caprins vivants par voie maritime. Les animaux, entassés les uns sur les autres, doivent endurer des voyages excessivement longs et souffrent fréquemment de douleurs, d’épuisement et de stress pendant le transport. La nouvelle mesure entraînera l’élimination progressive de cette pratique sur une période de deux ans. 


Le Royaume-Uni pourrait reconnaître que les animaux sont doués de sentience  

Au mois de mai, l’Animal Welfare (Sentience) Bill a été déposé à la Chambre des lords au Royaume-Uni dans le cadre du plan d’action pour le bien-être animal du gouvernement. S’il est adopté, ce projet de loi reconnaîtra les animaux vertébrés comme des êtres doués de sentience. Cette notion sera prise en compte lors de l’élaboration de politiques gouvernementales grâce à la création d’un comité sur la sentience animale (Animal Sentience Commitee). Cette avancée législative fait écho à la modification apportée au Code Civil du Québec en 2015, laquelle statue que les animaux ne sont pas des biens, mais plutôt des êtres doués de sensibilité ayant des impératifs biologiques.  

Le plan d’action du Royaume-Uni prévoit aussi l’introduction de lois et règlements dans d’autres domaines clés touchant à la protection animale, notamment le commerce international d’animaux ainsi que le traitement des animaux sauvages, d’élevage, de compagnie et de ceux utilisés à des fins sportives. 


Le Sénat canadien reconnaît le lien entre la violence envers les animaux et celle exercée à l’endroit des humains  

Au début de mai, le Sénat canadien a adopté le Projet de loi modifiant la Loi sur les juges et le Code criminel après avoir accepté la proposition de l’organisme Humane Canada de faire état, dans les formations données aux juges, du lien qui existe entre la violence envers les êtres humains et celle envers les animaux. De fait, plus la maltraitance qu’une personne exerce envers les animaux est grave et fréquente, plus celle que cette personne fait subir aux humains le sera également. À terme, les juges qui délibéreront dans des affaires de violence sexuelle auront une compréhension contextuelle de sa relation avec la violence domestique et d’autres formes de violence au sein du foyer, y compris celle à l’égard des animaux de compagnie. 


Fini la fourrure! 

L’élevage d’animaux pour leur fourrure sera officiellement interdit en Estonie à compter du 1er janvier 2026. Le 30 mai, l’Estonie est devenue le quatorzième pays européen, après notamment le Royaume-Uni, la Norvège, les Pays-Bas et la Belgique, à interdire cette activité commerciale, ainsi que le tout premier État balte à le faire.  

Par ailleurs, Canada Goose, le fabricant de vêtements d’hiver, a annoncé le 24 juin qu’il s’engageait à cesser d’utiliser la fourrure dans toutes ses collections dès la fin de l’année 2022. Il s’agit d’un pas important vers la mode éthique et durable ainsi qu’un coup dur pour l’industrie de la fourrure, dont le déclin est déjà amorcé. La SPCA de Montréal encourage l’entreprise à abandonner également le duvet d’oiseau pour mettre un terme à toute souffrance animale. 


Les cosmétiques importés ne doivent plus être testés sur les animaux en Chine 

Depuis le 1er mai 2021, les tests sur les animaux pour les cosmétiques d’usage courant importés en Chine ne sont plus obligatoires. La mesure touche la majorité des produits de soins personnels, tels que le maquillage, les lotions, les shampoings et les savons pour le corps. Puisque la Chine représente le deuxième plus grand marché de la beauté de la planète, cette nouvelle politique constitue une avancée majeure et devrait accélérer la fin des tests sur les animaux partout dans le monde. 


Apprenez-en davantage  

  • Visitez le site Web de la SPCA de Montréal pour vous renseigner sur les conséquences de la vente de tortues, des poulaillers urbains et de la crise du logement sur les animaux.   
  • Regardez ces vidéos produites par l’équipe de Rad sur le travail du Bureau des enquêtes de la SPCA de Montréal et les étapes dans la vie d’un cochon d’élevage au Québec. 
  • Si la viande cultivée et celle à base de plantes vous intriguent, inscrivez-vous au cours gratuit offert en ligne par the Good Food Institute, qui propose un survol fascinant du sujet.   

Agissez 

  • Demandez au gouvernement du Canada d’interdire l’élevage de visons pour leur fourrure partout au pays en signant cette pétition.  
  • D’ici la fin de 2021, le Service correctionnel du Canada (SCC) prévoit implanter une exploitation laitière industrielle comptant plus de 2 000 chèvres au pénitencier fédéral de Joyceville, à Kingston, en Ontario. Signez cette pétition demandant au gouvernement du Canada et au SCC d’annuler pour de bon ce projet – qui est suspendu pour l’instant – au nom des droits de l’homme, des animaux et de l’environnement. 
  • Demandez à Kijiji Canada d’interdire la vente d’animaux sur son site et de promouvoir l’adoption dans les refuges, ou par le biais d’un processus de placement responsable, en signant cette pétition.  
  • Revendiquez l’adoption de politiques en matière de viande cultivée au Canada auprès de votre député fédéral en devenant bénévole pour Reimagine Agriculture, un organisme dont l’objectif consiste à transformer le système agricole canadien en tenant compte de préoccupations éthiques, environnementales et de santé humaine. 
  • Si vous croyez qu’il est temps de végétaliser le système agroalimentaire canadien pour le bien des animaux, de la santé humaine et de la planète, signez la pétition de Nation Rising demandant au gouvernement canadien de mettre fin à l’élevage industriel. 
  • La SPCA de Montréal encourage aussi les citoyen.e.s engagé.e.s à se faire entendre auprès de leurs élu.e.s, tant au niveau municipal que provincial et fédéral, sur tout enjeu qui leur tient à cœur touchant à la protection animale. 
  • Si vous croyez qu’il est temps de végétaliser le système agroalimentaire canadien pour le bien des animaux, de la santé humaine et de la planète, signez la pétition de Nation Rising demandant au gouvernement canadien de mettre fin à l’élevage industriel. 

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