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Vérité dans l’étiquetage : La SPCA de Montréal soumet une pétition signée par plus de 10 000 Canadien(ne)s à l’Agence canadienne d’inspection des aliments

Campagne Etiqu-oeufsMontréal, le 16 juin 2015 – Suite à sa campagne La vérité dans l’étiquetage, lancée à l’automne dernier, la SPCA de Montréal a soumis une pétition signée par plus de 10 000 Canadiens et Canadiennes à l’Agence canadienne d’inspection des aliments, ainsi qu’à l’honorable Gerry Ritz, ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire. La pétition demande à l’agence de règlementer l’utilisation des mentions relatives au bien-être animal sur les emballages des produits alimentaires et d’imposer l’étiquetage obligatoire de la méthode d’élevage utilisée sur les œufs, les produits laitiers et la viande.

En effet, il n’existe actuellement au Canada aucune règlementation des allégations et images relatives au bien-être animal sur les emballages des produits alimentaires. L’utilisation de la mention « œufs de poules élevées en liberté », par exemple, n’est pas règlementée. Les producteurs ne sont pas tenus de respecter des normes minimales pour pouvoir faire de telles affirmations et la justesse de celles-ci n’est pas vérifiée par une tierce partie. Par conséquent, beaucoup de consommateurs choisissent d’acheter des produits alimentaires dont l’emballage comporte certaines informations relatives au bien-être animal sans savoir ce qu’elles signifient vraiment et sans garantie qu’elles sont fiables ou exactes.

Outre l’absence de règlementation encadrant les mentions relatives au bien-être animal, les fabricants n’ont actuellement aucune obligation d’indiquer sur l’étiquette des produits d’origine animale les méthodes d’élevage utilisées. Ainsi, les œufs, les produits laitiers et la viande produits selon des méthodes industrielles qui compromettent le bien-être animal, par exemple l’élevage en batterie des poules pondeuses ou encore l’élevage des truies en cages de gestation, ne sont pas identifiés comme tels. Une telle mention obligatoire du mode d’élevage a pourtant été adoptée avec succès ailleurs, notamment dans l’Union européenne et en Australie.

« Le traitement des animaux d’élevage suscite un intérêt croissant auprès des consommateurs et nombre d’entre eux souhaitent acheter des produits plus respectueux du bien-être animal » souligne Me Sophie Gaillard, avocate et coordonnatrice de campagnes pour le département de défense des animaux de la SPCA de Montréal. « Il est primordial de s’assurer de l’exactitude des mentions et illustrations auxquelles ces consommateurs se fient. »

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Contact pour les médias : Me Sophie Gaillard, Avocate et coordonnatrice de campagnes, Défense des animaux, SPCA de Montréal, 514-229-6771, ou sgaillard@spca.com.

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