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Un test d’ADN confirme qu’un chien identifié comme étant un « pit bull » par divers médias est en fait un croisement de rottweiler, mastiff et golden retriever

PepperMontréal, 5 août 2016 – Il y a quelques semaines, de nombreux médias, tels que TVA, le Journal de Montréal, La Presse et Canoe, ont rapporté l’histoire d’un chien qui aurait mordu une femme sur commande de son propriétaire. Même si ces derniers maintenaient que ce n’était pas le cas, ces médias ont tous rapporté que le chien était un « pit bull ». Afin de faire de la lumière sur la situation, la SPCA de Montréal a effectué un test d’ADN sur le chien en question en vue de déterminer le croisement des races dont il est issu. Aujourd’hui, la SPCA de Montréal peut confirmer que selon les résultats du test d’ADN, ce chien, qui avait été étiqueté comme un « pit bull », est en fait un croisement de Rottweiler, Mastiff et Golden Retriever.

Cette information met en relief le fait que de cibler une race particulière ou un type de chien particulier en vue de régler le problème de l’agressivité canine est non seulement inefficace, mais aussi non scientifique et rend toute règlementation visant les chiens dangereux très difficile à appliquer.

Tel que démontré par de nombreuses études et tel que souligné par l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ), ainsi que l’Association canadienne des médecins vétérinaires (CVMA), l’identification visuelle des races de chiens n’est pas fiable. Même les experts qualifiés ne sont pas en mesure de correctement identifier la race d’un chien en fonction de son apparence ou de son comportement. D’ailleurs, moins de 1% des gènes d’un chien détermine son apparence physique. Il est donc impossible d’identifier la race d’un chien donné en se basant sur son apparence. Même si les tests d’ADN ne sont pas considérés comme fiables à 100%, ce type de test demeure le seul outil disponible pour aider à déterminer la composition de races d’un chien.

« Au cours des dernières semaines, la ville de Montréal a plus d’une fois annoncé son intention d’adopter une législation visant des races particulières et cette mesure risque même d’être instaurée à l’échelle de la province, malgré le fait que cette approche s’est révélée inefficace pour réduire l’incidence de morsures et contrôler les chiens dangereux dans les communautés où elle a été employée » affirme Me Alanna Devine, directrice de la défense des animaux à la SPCA de Montréal.

Toute règlementation visant à réduire l’incidence des morsures de chien doit être basée sur l’avis d’experts et les données scientifiques afin de nous permettre à tous, humains et animaux, de vivre #‎EnTouteSécurité. Pour davantage d’informations et pour signer notre pétition, visitez www.entoutesecurite.com.

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, coordonnatrice aux relations de presse, SPCA de Montréal, 514 656-2760, ou anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal
Fondée à Montréal en 1869, nous fûmes la première société humanitaire au Canada et notre mission est de :

  • protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation;
  • représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être;
  • favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant.

Pour plus d’information au sujet de la SPCA de Montréal, veuillez visiter notre site web au www.spca.com.

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