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Rendez-vous à la Boutique de la SPCA de Montréal pour vos cadeaux des fêtes

Vous avez envie de gâter vos compagnons pendant le temps des fêtes? La Boutique de la SPCA de Montréal propose une panoplie de cadeaux parfaits pour les chiens, les chats, les petits animaux ainsi que leurs humains! De plus, en faisant vos achats des fêtes à la SPCA de Montréal, vous venez automatiquement en aide aux animaux du refuge. Passez nous voir, c’est avec plaisir que nous vous aiderons à trouver le cadeau idéal pour votre compagnon à poils ou à plumes.

Idées-cadeaux pour les chiens

  • Bols de nourriture interactifs
  • Jouets distributeurs de nourriture (Kong)
  • Peluches
  • Gâteries végétaliennes
  • Coussins et couvertures
  • Vêtements d’hiver
  • Plusieurs autres jouets pour chiens

Idées-cadeaux pour les chats

  • Fontaines d’eau
  • Herbe à chats
  • Bols de nourriture interactifs
  • Gâteries
  • Paniers
  • Vaste choix de jouets

Idées-cadeaux pour les petits animaux

  • Boîtes à foin
  • Jouets à grignoter
  • Petites cachettes
  • Tunnels
  • Accessoires pour oiseaux, lapins, hamsters, rats, souris et hérissons

Pour les amoureux et amoureuses des animaux

  • Livre de recettes Saveurs véganes
  • Livre Au nom des animaux : l’histoire de la SPCA de Montréal 1869-2019
  • Illustrations de l’artiste montréalaise CGO
  • Et plusieurs autres articles au profit de la SPCA de Montréal!

Une nouvelle vie pour Simone

En juin 2017, le Département des enquêtes et inspections de la SPCA de Montréal a reçu un signalement à l’égard d’une chienne qui vivait seule dehors depuis environ deux ans, privée de tout contact humain.

Lors de leurs nombreuses visites, nos inspectrices ont pu constater que la chienne était confinée à une cour arrière, et n’avait accès qu’à un cabanon et une galerie pour se protéger des intempéries. Étant donné que les conditions requises pour garder un chien en permanence à l’extérieur étaient respectées, il n’y avait malheureusement aucune infraction présente qui aurait permis à nos inspectrices d’intervenir.

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Cependant, à la fin octobre, grâce à leur travail acharné, nos inspectrices ont finalement réussi à sensibiliser la gardienne de la chienne qui a accepté de la donner à la SPCA dans le but de lui trouver une nouvelle famille. Dès son arrivée au refuge, la chienne, baptisée « Simone », a été prise en charge par l’équipe vétérinaire de la SPCA, vaccinée, stérilisée, et soignée pour ses nombreux problèmes médicaux. Elle a ensuite été adoptée par une employée, et est maintenant heureuse au sein de sa nouvelle famille.

Des nouvelles de la famille de Simone

« Simone s’est bien adaptée à sa nouvelle maison. Elle vit désormais avec un chien et deux chats. Bien qu’elle soit assez indépendante, il arrive parfois qu’elle partage son bol d’eau avec un chat. Elle s’est aussi approprié une grande partie du divan sur lequel elle ronfle pendant de longues heures! Simone a une personnalité assez réservée, mais n’hésite pas à montrer son enthousiasme à l’idée d’aller se promener (ou de manger des gâteries) en piétinant sur place 🙂 » – Maman adoptive de Simone

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UNE MAISON POUR LE TEMPS DES FÊTES

Des chiens élevés pour leur viande et qui ont été sauvés d’une ferme d’élevage en Corée du Sud se dirigent vers les refuges du Québec

Crédit photo: Jean Chung | HSI
Crédit photo: Jean Chung | HSI

Montréal, 12 décembre 2017 – À la suite de la dixième fermeture d’un élevage de chiens destinés à la consommation humaine en Corée du Sud, la Humane Society International (HSI) a transporté plus de 170 chiens sévèrement maltraités en Amérique du Nord et au Royaume-Uni pour qu’ils soient adoptés. Quarante-six chiens sont arrivés à l’aéroport Pearson de Toronto et sont en train d’être remis à des SPCA et des SPA partenaires au Québec. Quatre autres chiens secourus arriveront demain et seront placés dans un refuge en Ontario.

Après être arrivés à Toronto, les chiens sont maintenant en route pour trouver des familles pour la vie  

Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, déclare : « Je viens de rentrer de Corée du Sud et les conditions des chiens élevés dans cette ferme étaient épouvantables. Ces pauvres chiens étaient étroitement confinés dans des cages en fil de fer, avec peu de nourriture et d’eau et sans protection contre les éléments. Des chiennes y ont vécu pendant des années, forcées à se reproduire et à donner naissance à de nombreux chiots, seulement pour se les faire voler afin qu’ils soient abattus. Les chiens sont décharnés et leurs corps sont couverts de plaies ouvertes. Ils ont un urgent besoin de soins vétérinaires, d’une alimentation convenable et d’amour. Nous sommes tellement contents de savoir qu’ils recevront cette attention au Québec et que bon nombre d’entre eux seront accueillis dans leur nouvelle maison à temps pour les fêtes. »

« Pour la deuxième année consécutive, la SPCA de Montréal est très heureuse de soutenir HSI/Canada dans un sauvetage important. Notre équipe a très hâte de rencontrer les 16 chiens et de leur fournir tous les soins et l’attention dont ils ont besoin. Nous sommes soulagés de savoir qu’ils seront bientôt placés dans des foyers chaleureux, où ils auront la chance d’avoir une vie heureuse et saine », déclare Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA de Montréal. Les chiens seront installés à la SPCA de Montréal où des spécialistes du comportement canin, des vétérinaires et des bénévoles s’occuperont d’eux. Plusieurs des chiens sont timides et auront besoin d’une famille adoptive patiente et calme pour les aider à s’adapter à leur nouvelle vie. Ils seront prêts à être adoptés le 18 décembre à midi », ajoute-t-elle.

Marie-Josée Roy, directrice générale de la SPA d’Arthabaska, estime pour sa part qu’il « sera très émouvant et enrichissant de faire une différence dans la vie de ces chiens, de les soigner, de les préparer à une belle nouvelle vie et de leur trouver des familles adaptées pour le reste de leur vie. Collaborer avec une organisation internationale pour sauver des animaux nous permet de faire notre part dans notre région du monde. Réalisons notre mission pour eux! »

Corinne Gonzalez, directrice générale de la SPCA Laurentides-Labelle : « Nous sommes émus d’être partenaire de ce sauvetage en donnant le droit à la vie à ces chiens négligés. Nous sommes sûrs de trouver une famille aimante et adaptée à leurs besoins particuliers. »

Le commerce de la viande de chien est principalement répandu en Chine, en Corée du Sud, aux Philippines, en Thaïlande, au Laos, au Viet Nam, au Cambodge et au Nagaland, un État du nord-est de l’Inde. Il est bien organisé. Les chiens sont volés ou pris dans les rues pour être ensuite transportés dans des régions éloignées et brutalement tués. En Corée du Sud, on estime que 2,5 millions de chiens sont abattus dans des conditions atroces pour leur viande.

Dans le cadre de sa campagne pour bannir le commerce de la viande de chien en Corée du Sud, HSI travaille à aider les éleveurs de chiens à se tourner vers des secteurs d’activité plus humains et transporte les chiens vers des régions où ils peuvent être soignés et adoptés.

HSI tient spécialement à remercier Éric Margolis, Étienne Borgeat et les amis de HSI pour leur contribution extraordinaire à ce sauvetage, Sharp Transportation pour avoir fourni gracieusement de l’espace pour installer un abri temporaire, et Kane Veterinary Supplies pour leur don de nourriture pour chiens. Nous sommes profondément reconnaissants envers le personnel et les bénévoles qui ont travaillé dans notre abri temporaire, et envers la SPCA de Montréal, la SPCA de Laurentides-Labelle, la SPA d’Arthabaska et Carter’s Forever Rescue and Sanctuary à Muskoka pour leur aide précieuse dans le placement de ces chiens dans des familles permanentes.

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Personnes-ressources pour les médias :

Fondée en 1869, la SPCA de Montréal est la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Les missions de la SPCA sont de protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation; de représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être; de favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant. Pour avoir plus d’informations sur la SPCA de Montréal, rendez-vous sur notre site web www.spca.com.

Humane Society International/Canada est un leader en matière de protection animale. HSI Canada met en œuvre des programmes de protection des animaux de compagnie, de la faune et de son habitat naturel, de préservation des mammifères marins et de bien-être des animaux de ferme et des animaux dans la recherche. HSI/Canada est fière de faire partie de la Humane Society International — l’un des organismes de protection animale les plus importants au monde. HSI/Canada célèbre les animaux et confronte la cruauté dans le monde entier — sur internet à l’adresse www.hsicanada.ca

 

Les dix questions les plus fréquentes sur les coyotes

En réponse aux questions de plusieurs personnes concernant la présence de coyotes à Montréal, la SPCA de Montréal souhaite partager quelques informations pratiques afin que la coexistence entre humains et animaux sauvages soit sécuritaire, et aussi mieux comprise. Parmi toutes les questions que nous recevons à ce sujet, une dizaine reviennent très souvent. Pour y répondre, nous avons fait appel à l’expertise d’Adrian Nelson, directeur de la gestion des conflits avec la faune à l’Association for the Protection of Fur-Bearing Animals (The Fur-Bearers).

1. Pourquoi ne pas simplement éliminer les coyotes de la ville?

Éliminer une espèce de la faune n’est jamais, à long terme, une bonne solution. Les coyotes sont ici pour une raison, que ce soit pour trouver de la nourriture, un abri, etc. Les tuer ou les relocaliser ne fait que créer temporairement un vide qui sera rapidement comblé par d’autres coyotes. Plusieurs ont démontré qu’une population de coyotes qui fait face à des pressions externes, comme le piégeage et la chasse, engendre souvent des portées plus nombreuses pour compenser, ce qui se traduit par plus de coyotes dans la région qu’auparavant.

2. La relocalisation des coyotes est-elle cruelle?

Relocaliser un coyote est très souvent synonyme de condamnation à mort pour lui. Les coyotes sont très territoriaux, et lorsqu’ils sont déplacés, ils font tout pour revenir à leur lieu d’origine; ce faisant, ils risquent d’être tués par des voitures. De plus, dans leur nouveau territoire, ils se retrouvent artificiellement en compétition pour l’espace et la nourriture avec d’autres animaux, ce qui cause la famine et la mort. Enfin, piéger et relocaliser des coyotes qui ont récemment eu une portée signifient que leurs petits mourront de faim.

3. Les coyotes constituent-ils un danger pour notre communauté, notamment pour les enfants et les petits animaux domestiques?

Les humains se font très rarement mordre par des coyotes. Si cela arrive, c’est que l’animal a été apprivoisé par quelqu’un et qu’il s’attend à recevoir de la nourriture de sa part.

Les coyotes ont naturellement peur des humains; grâce à des techniques de dissuasion visant à maintenir cette crainte, les interactions avec eux restent très rares. La ville de Vancouver, en Colombie-Britannique, a d’ailleurs mis en place, dans certaines écoles et camps d’été, un programme de cohabitation qui enseigne aux jeunes enfants comment faire peur aux coyotes afin que ces derniers restent à distance.

Les coyotes peuvent évidemment voir les petits animaux comme une source de nourriture, ce qui est normal considérant leur régime alimentaire. Cela dit, une étude menée à Calgary, en Alberta, a démontré que le régime alimentaire des coyotes urbains était très semblable à celui de leurs homologues des milieux ruraux. De fait, les animaux domestiques représenteraient moins de 1,5 % de leur alimentation.

4. Les coyotes chassent-ils les gens ?

Un coyote ne verra jamais un adulte ou un enfant comme une proie potentielle, considérant que son repas habituel se résume à une souris ou une pommette tombée d’un arbre. Cependant, comme tous les membres de la famille des canidés, incluant les chiens domestiques, ils chassent tout ce qui se sauve d’eux en courant. C’est pourquoi il est important de ne jamais partir à courir devant un coyote. Restez sur place, agitez vos bras dans les airs, faites du bruit ou jetez des objets vers l’animal, sans le frapper, afin de l’effrayer et de l’inciter à partir.

5. Est-ce que d’autres villes comptent des coyotes sur leur territoire ? Comment cela se passe-t-il ?

Vancouver a mis en place d’excellents programmes pour faciliter la cohabitation entre les humains et les coyotes. Ces diverses stratégies portent fruit depuis des décennies. Les plus récentes études de population révèlent qu’environ 3 000 coyotes vivent dans la région métropolitaine de Vancouver. Or, malgré une population aussi importante d’humains et de coyotes, très peu de conflits ont été recensés. Ces programmes reposent essentiellement sur l’éducation du public et portent sur les points suivants :

  • Comment gérer son environnement afin de le rendre inintéressant pour les coyotes.
  • Comment agir lorsqu’on voit un coyote.
  • Comment dissuader un coyote de s’approcher (un processus de conditionnement visant à maintenir la peur des coyotes envers les humains).

6. Les coyotes sont-ils utiles à la biodiversité et à l’écosystème ?

Près de 85 % du régime alimentaire des coyotes est constitué de petits mammifères, comme les souris, les rats et autres rongeurs. Les coyotes représentent donc un moyen naturel, efficace et gratuit de contrôler les populations de rongeurs dans nos villes. Une faune saine et diversifiée est un signe de la bonne santé de l’écosystème qui nous entoure.

7. Comment Montréal devrait-elle gérer la faune urbaine, en particulier les coyotes ?

La Ville de Montréal et les communautés locales devraient investir dans des campagnes d’éducation afin de rassurer ses citoyens et citoyennes. Considérant que la relocalisation des coyotes hors de la ville n’est pas la solution et que leur présence a un impact positif sur la biodiversité et l’écosystème, nous devrions tout simplement apprendre à cohabiter pacifiquement avec eux. D’autres communautés l’ont fait, pourquoi pas Montréal ?

8. Comment éviter les conflits avec les coyotes ?

  • Placez les ordures dans des contenants sécuritaires munis de couvercles hermétiques.
  • Conservez les poubelles à l’intérieur jusqu’au jour de la collecte des déchets.
  • Utilisez des bacs à compostage étanches.
  • Installez une clôture autour de votre jardin ou cultivez vos légumes dans une serre.
  • Ramassez les fruits ou les baies tombés des arbres ou des buissons dans votre jardin.
  • Clôturez votre terrain pour le rendre moins accessible.
  • Bouchez les espaces vides sous la véranda, la terrasse et la remise.
  • Ne laissez pas votre animal de compagnie à l’extérieur sans surveillance.
  • Apprenez à vos enfants à respecter la faune et à garder leurs distances.

9. Que faire face à un coyote ?

  • Ne l’approchez pas ou n’essayez pas de le toucher.
  • Ne lui donnez pas de nourriture ou ne tentez pas de l’apprivoiser.
  • Ne lui tournez pas le dos et ne fuyez pas en courant.
  • Faites-vous aussi grand que possible, agitez les bras, faites beaucoup de bruit et criez.
  • Ne laissez pas votre chien le chasser afin d’éviter des blessures aux deux animaux.
  • Jetez des objets dans sa direction (sans chercher à le frapper).

 

10. Où puis-je en apprendre davantage sur les coyotes et les autres animaux de la faune ?

 

 


 

adrian-nelson-bioAdrian Nelson

Passionné de plein air, Adrian aime faire du camping et de la randonnée ainsi qu’explorer la côte de la Colombie-Britannique. En plus d’être directeur des communications à The Fur-Bearers, Adrian est aussi le gestionnaire des conflits avec la faune. Les connaissances et l’expertise de première main d’Adrian dans le domaine de la faune ont grandement contribué à façonner le programme Living With Wildlife de l’organisation. Il continue d’utiliser son savoir-faire pour aider les municipalités et les propriétaires terriens du pays à mettre en œuvre des techniques de gestion de la faune non létales.

 

À propos de The Fur-Bearers

Fondée en 1953, The Association for the Protection of Fur-Bearing Animals (The Fur-Bearers) travaille à mettre fin au commerce de la fourrure et favorise la cohabitation avec la faune. « Pour protéger les animaux à fourrure dans leur milieu naturel et en captivité par la conservation, la sensibilisation, la recherche et l’éducation. » thefurbearers.com

Cohabiter avec des coyotes en ville

coyoteMontréal, 4 décembre 2017 – En réponse aux questions de plusieurs personnes concernant la présence de coyotes à Montréal, la SPCA de Montréal souhaite partager quelques informations pratiques afin que la coexistence entre humains et animaux sauvages soit sécuritaire, et aussi mieux comprise. La SPCA encourage aussi la Ville de Montréal à continuer à promouvoir des pratiques éthiques et efficaces en matière de gestion animalière.

Les interactions entre humains et coyotes sont de plus en plus fréquentes dans les villes en raison du développement urbain qui détruit inexorablement l’habitat naturel des coyotes. S’ajoute à cela le fait que plusieurs citoyens et citoyennes, de façon intentionnelle ou non, nourrissent les animaux de la faune, en laissant par exemple leurs poubelles facilement accessibles. Il n’est donc pas surprenant que les animaux sauvages, dont les coyotes, se retrouvent parfois dans les quartiers résidentiels.

Les coyotes ont un impact très positif sur la biodiversité d’une région et sur l’équilibre écologique du milieu. Essayer de les éliminer en les piégeant, en les tuant ou en les relocalisant est non seulement inhumain, mais inefficace. Tuer ou relocaliser les coyotes ne fait que perturber la structure sociale naturelle de ces animaux dans une région donnée et peut même créer des problèmes supplémentaires pour les humains. En prenant des précautions – comme modifier certaines de nos habitudes de vie – et en étant conscients de l’impact de nos gestes sur la faune, nous pouvons cohabiter pacifiquement avec tous les animaux.

Beaucoup de grandes villes, Vancouver par exemple, ont des programmes de gestion animalière éthiques qui ont du succès depuis des décennies. The Association for the Protection of Fur-Bearing Animals (The Fur-Bearers), qui se spécialise dans la protection de la faune sauvage, assiste les communautés à mettre en œuvre des programmes similaires au modèle de Vancouver. « La grande majorité du régime alimentaire d’un coyote se constitue de rats, de souris et d’autres rongeurs. La cohabitation avec les coyotes dans un environnement urbain n’est pas seulement bénéfique pour la faune, mais aussi pour nos villes », explique Adrian Nelson, directeur des conflits de la faune à The Fur-Bearers.

La SPCA de Montréal entend travailler avec la Ville de Montréal pour protéger les citoyens et les citoyennes ainsi que la biodiversité. « La SPCA est très heureuse que Projet Montréal s’engage à mettre en œuvre des pratiques éthiques et efficaces pour contrôler la faune et promouvoir la biodiversité urbaine », a déclaré Me Alanna Devine, directrice de la Défense des animaux à la SPCA de Montréal. « Nous sommes certains qu’avec Projet Montréal à la tête de la Ville, il n’y aura plus de trappeurs mandatés pour tuer ou relocaliser des animaux sauvages. Nous avons hâte de travailler avec la nouvelle administration, ainsi qu’avec d’autres experts comme The Fur-Bearers, pour mettre sur pied des stratégies humaines et efficaces telles que l’éducation du public et l’interdiction de nourrir les coyotes afin d’assurer la cohabitation pacifique entre humains et animaux », ajoute-t-elle.

Voici les précautions à prendre pour éviter les conflits avec les coyotes :

  • Placez les ordures dans des contenants sécuritaires munis de couvercles hermétiques.
  • Conservez les poubelles à l’intérieur jusqu’au jour de la collecte des déchets.
  • Utilisez des bacs à compostage étanches.
  • Installez une clôture autour de votre jardin ou cultivez vos légumes dans une serre.
  • Clôturez votre terrain pour le rendre moins accessible.
  • Bouchez les espaces vides sous la véranda, la terrasse et la remise.
  • Ne laissez pas votre animal de compagnie à l’extérieur sans surveillance.
  • Apprenez à vos enfants à respecter la faune et à garder leurs distances.

Si vous voyez un coyote :

  • Ne l’approchez pas ou n’essayez pas de le toucher.
  • Ne lui donnez pas de nourriture ou ne tentez pas de l’apprivoiser.
  • Ne lui tournez pas le dos et ne fuyez pas en courant.
  • Faites-vous aussi grand que possible, agitez les bras, faites beaucoup de bruit et criez.
  • Ne laissez pas votre chien le chasser afin d’éviter des blessures aux deux animaux.
  • Jetez des objets dans leur direction (ne pas les frapper avec les objets)

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, coordonnatrice aux relations de presse, SPCA de Montréal, 514 656-2760, ou anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal Fondée à Montréal en 1869, nous avons été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada et notre mission est de :

  • protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation;
  • représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être;
  • favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant.

Pour plus d’information au sujet de la SPCA de Montréal, veuillez visiter notre site web au www.spca.com.

Comment je suis devenue une défenseure des animaux

Je suis passionnée par les animaux depuis que je suis toute petite. J’ai toujours voulu en prendre soin, les nourrir, leur faire faire de l’exercice et leur donner de l’affection. Pour moi, les animaux sont les meilleurs : ils nous aiment de façon inconditionnelle et sont comme nos « complices ». Je crois que les animaux sont égaux aux humains; ils ne nous sont pas inférieurs. Bien sûr, ils ne peuvent pas parler comme nous, mais ils communiquent avec leur corps – et leur corps dit tout!

Sa compassion mise à contribution

J’ai visité la SPCA de Montréal pour la première fois il y a deux ans, quand nous voulions adopter un nouveau chat. J’ai immédiatement voulu devenir bénévole à ce super centre de soins animaliers, mais je devais avoir 18 ans… Ainsi, quand ma mère a vu sur Facebook qu’un programme pour la jeunesse existait à ce refuge, elle savait que c’était pour moi. Le programme ENGAGE : Éducation en bien-être animal est l’une des meilleures expériences que j’ai vécues. J’ai aimé travailler avec les animaux de refuge et j’ai trouvé ça vraiment passionnant.

Maintenant que le programme est terminé, je suis plus que jamais passionnée par les animaux. Je pense que cet atelier pratique m’a connectée aux animaux comme jamais auparavant. Il m’a aussi fait changer d’idée de carrière : je voulais être chirurgienne, mais maintenant je suis presque certaine que je veux devenir vétérinaire!

Je pense que l’information la plus importante que j’ai apprise pendant ce programme concerne le comportement animal. Je comprends maintenant comment les chats et les chiens se sentent en me basant sur la façon dont ils se comportent et les signaux qu’ils envoient. Si je le pouvais, je referais l’atelier encore et encore.

À la défenses des chiens visés par l’interdiction de races

Je crois maintenant que je peux faire quelque chose pour améliorer le bien-être animal au Québec. Par exemple, je peux faire passer le mot et en parler à mes amis et amies, installer des affiches dans la rue et partager des informations sur les réseaux sociaux.

Pour mon cours d’anglais ce semestre, je devais choisir un sujet controversé pour une présentation. Mon professeur nous a donné beaucoup de choix, mais j’ai voulu parler de l’interdiction des chiens « de type pitbull » à Montréal.

J’ai senti que les chiens visés par cette interdiction avaient besoin de mon aide, car c’est un sujet dont les gens de mon âge discutent peu et qui reste méconnu pour beaucoup de mes camarades de classe. Je pense que ces chiens ont besoin de personnes pour les représenter – pour les défendre.

Je crois vraiment que des projets comme celui que j’ai fait sur les chiens « de type pitbull » peuvent amener les jeunes à en discuter davantage. Après ma présentation, mon professeur a fait un sondage pour savoir qui était pour ou contre l’interdiction, et tout le monde avait changé d’avis : ils étaient maintenant tous contre! Un tel projet renseigne les jeunes sur notre façon de traiter les animaux et les aident à imaginer à quoi notre relation avec eux pourrait ressembler.

ENGAGE : Éducation en bien-être animal est un organisme à but non lucratif cherchant à promouvoir l’empathie chez les jeunes. Par un enseignement pratique avec les animaux de compagnie, ENGAGE encourage les jeunes à développer le respect, la compassion, la responsabilité et l’engagement civique.

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Mahé Gougne

Mahé Gougne est une étudiante de quatrième secondaire au Collège Stanislas de Montréal. Elle a trois chats – Spottey, Safira et Zelda – et un chien nommé Java.

L’industrie du veau n’en fait pas assez pour prévenir un autre Pont Rouge

Crédit Photo: Jo-Anne McArthur/We Animals
Crédit Photo: Jo-Anne McArthur/We Animals

Montréal, le 9 février, 2017 – Malgré le dossier hautement médiatisé des veaux de Pont Rouge, qui avait provoqué une onde de choc à travers le pays en exposant les pratiques cruelles utilisées de manière routinière dans l’industrie canadienne du veau, la nouvelle version révisée du Code de pratiques pour le soin et la manipulation des veaux lourds continue à tolérer plusieurs de ces pratiques, exposant ainsi les veaux à des souffrances importantes.

En 2014, à la suite d’une troublante enquête à caméra cachée effectuée par le groupe Mercy for Animals à une ferme de veau de lait située à Pont Rouge, Québec, la SPCA de Montréal avait ouvert une enquête relative aux incidents d’abus et de négligence documentés dans la vidéo. L’enquête a mené à l’accusation, puis ultimement à la condamnation, d’Éric Dame, un ancien employé de la ferme, pour abus et mauvais traitements infligés à des animaux. En 2016, il a été condamné à payer une amende de 4 000$ et soumis à une ordonnance lui interdisant d’être propriétaire de plus de cinq animaux pendant une période de 15 ans.

Peu après la diffusion des images obtenues par Mercy for Animals, le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage a initié la révision du Code de pratiques pour le soin et la manipulation des veaux lourds en vue de répondre aux problématiques liées au bien-être animal au sein de l’industrie du veau. Pourtant, les modifications proposées au code ne protègent pas véritablement les veaux, car elles continuent à permettre :

  • De loger les veaux seuls jusqu’à l’âge de 8 semaines en dépit du fait que la possibilité d’interagir avec d’autres animaux soit cruciale pour le bien-être de ces nouveau-nés, qui ont été abruptement arrachés de leur mère et qui ont désespérément besoin de contact social;
  • De priver les veaux de nourriture solide en les alimentant exclusivement à l’aide d’une diète déficiente en fer, ce qui conduit à l’anémie;
  • D’élever les veaux sur plancher de béton sans aucune litière, malgré les impacts négatifs sur leur bien-être.

« L’élaboration d’un nouveau code de pratiques représente une opportunité unique pour l’industrie canadienne du veau d’effectuer de réelles améliorations en matière de bien-être animal » explique Me Sophie Gaillard, avocate au département de Défense des animaux de la SPCA de Montréal. « Et pourtant, le nouveau code de pratiques continue à permettre des pratiques qui sont intrinsèquement cruelles. »

Le code doit d’abord passer par une période de commentaires publics, qui se termine le 14 février, avant d’être publié dans sa version finale.

 

S’il vous plait, prenez la défense des veaux canadiens en signant la pétition de Mercy for Animals qui exige du Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage qu’il mette fin aux plus flagrantes formes de cruauté dans l’industrie du veau.

 

Nous vous encourageons également à réduire votre consommation de veau, voire de d’éliminer carrément ce produit de votre alimentation. En effectuant ce simple changement, vous enverrez à l’industrie un message clair et puissant que l’élevage de veaux en isolation, sur plancher de béton, n’a pas d’avenir au Canada.

 

Pour en apprendre plus au sujet de la politique de la SPCA en matière de bien-être des animaux d’élevage, veuillez consulter nos politiques officielles.

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, responsable des communications, SPCA de Montréal, 514 656-2760, ou anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal Fondée à Montréal en 1869, nous fûmes la première organisation vouée au bien-être animal au Canada et notre mission est de :

  • protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation;
  • représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être;
  • favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant.

Pour plus d’information au sujet de la SPCA de Montréal, veuillez visiter notre site web à www.spca.com.

Un éleveur d’animaux à fourrure de la Montérégie trouvé coupable de cruauté envers les animaux

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Jo-Anne McArthur | We Animals

Montréal, le 21 novembre 2017– Jean-Luc Rodier, le propriétaire de Visons JNJ inc., une ferme d’élevage d’animaux à fourrure de la Montérégie qui avait fait l’objet d’une enquête criminelle menée par la SPCA de Montréal, a plaidé coupable à trois chefs de cruauté et de négligence envers les animaux jeudi dernier, au palais de justice de Saint-Hyacinthe. Les chefs d’accusation concernent des renards que Rodier élevait pour leur fourrure, ainsi que deux chiens. Il a été condamné à payer 5 000$ en amendes et devra effectuer 75 heures de travaux communautaires. Il lui sera également interdit de posséder des animaux autres que des visons pour une période de 15 ans. S’il poursuit ses activités d’élevage de visons, celles-ci ne seront permises que sous supervision d’un vétérinaire. À la connaissance de la SPCA de Montréal, il s’agit de la première fois qu’un éleveur d’animaux à fourrure se voit condamner pour cruauté animale au Canada.

Les accusations découlent d’une enquête criminelle menée par la SPCA de Montréal en 2014. En réponse à une plainte pour cruauté envers les animaux, des inspecteurs de la SPCA avaient obtenu un mandat afin d’avoir accès à l’élevage en question accompagnés par des vétérinaires. Plusieurs renards avaient alors dû être saisis et euthanasiés d’urgence sur les lieux, car ils souffraient de conditions médicales sévères, douloureuses et non traitables. Deux chiens négligés avaient également été saisis sur la propriété.

« Bien que nous nous réjouissions du fait que M. Rodier ait enfin été condamné pour la souffrance qu’il a infligée aux animaux de son élevage, ce cas n’est que le reflet d’un problème beaucoup plus important », explique Me Sophie Gaillard, avocate au département de défense des animaux de la SPCA de Montréal. « Chaque année au Canada, plus de 2.5 millions d’animaux sont élevés dans des fermes à fourrure, soumis à des pratiques d’élevage intensif qui compromettent sérieusement leur bien-être, y compris le confinement dans des cages grillagées étroites qui les privent de la possibilité de satisfaire leurs besoins comportementaux les plus élémentaires, le tout suivi d’une mise à mort par électrocution anale ou par gazage – des pratiques qui correspondent à la norme dans l’industrie et qui sont, malheureusement, tout à fait légales. »

La SPCA de Montréal encourage celles et ceux qui sont sensibles au bien-être animal à éviter tout type de vêtement, produit ou accessoire fabriqué à partir de fourrure. Pour en apprendre plus sur l’industrie de la fourrure, nous vous invitons à visiter le site www.finilafourrure.com.

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, coordonnatrice aux relations de presse, SPCA de Montréal, 514 656-2760, ou anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal Fondée à Montréal en 1869, nous avons été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada et notre mission est de :

  • protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation;
  • représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être;
  • favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant.

Pour plus d’information au sujet de la SPCA de Montréal, veuillez visiter notre site web au www.spca.com.

De nombreuses raisons de célébrer ce jeudi au gala « Bêtes de Mode »!

bdem-insta-2017-01Montréal, le 7 novembre 2017 – La quatrième grande soirée-bénéfice annuelle « Bêtes de Mode » de la SPCA de Montréal prend une tournure résolument festive suite à l’élection de Projet Montréal à la mairie de Montréal. Et quelle belle façon de célébrer cet évènement historique que d’assister au gala de la SPCA, dont le thème cette année – UTOPIA, un monde où tout est possible – est plus que jamais dans l’air du temps!

À l’occasion de cette soirée, qui aura lieu ce jeudi 9 novembre 2017 à la Gare Dalhousie (Cirque Éloize), la SPCA souhaite recueillir 200 000 $ pour l’aider à poursuivre son importante mission auprès des animaux. Cette soirée prestigieuse sera animée par la vedette de télévision et grand ami des animaux, Karl Hardy.

« L’élection de l’administration Plante a réjoui la population montréalaise, qui a à cœur le bien-être animal », souligne Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA de Montréal. « Nous avons très hâte de travailler avec la Ville et de participer aux grands changements qui surviendront dans la métropole en matière de gestion animalière et de bien-être animal », affirme-t-elle.

Renseignements :

  • Quand : Le jeudi 9 novembre 2017 à 18 h
  • Où : Gare Dalhousie, 417, rue Berri, Montréal, H2Y 3E1
  • Billets : 135 $ chacun, disponibles en ligne sur www.betesdemode.com/
  • Photos 2016 : cliquez ici

galabdm175dpi7x5crei%c2%81dit-4Pour souligner votre amour pour les animaux tout en leur venant généreusement en aide, rendez-vous sur www.betesdemode.com/ ou suivez les festivités en cliquant ici.

Un grand merci à nos commanditaires : Centre Vétérinaire Laval/Centre Vétérinaire Rive-SudRoyal Canin, Petsecure, PWL Capital, Mondou, I Love Tyler Madison, Lapointe Rosenstein Marchand Melançon, Lacrem et i24 image.com. Votre soutien est primordial!

Pour en savoir plus sur la réaction de la SPCA de Montréal suite à l’élection de Valérie Plante comme nouvelle mairesse de Montréal, cliquez ici.

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, coordonnatrice aux relations de presse, SPCA de Montréal, 514 656-2760, ou anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal Fondée à Montréal en 1869, nous avons été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada et notre mission est de :

  • protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation;
  • représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être;
  • favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant.

Pour plus d’information au sujet de la SPCA de Montréal, veuillez visiter notre site web au www.spca.com.

Élections municipales : une excellente nouvelle pour les animaux

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Montréal, le 5 novembre 2017 – Suite à l’élection de Projet Montréal à la mairie de Montréal, la SPCA de Montréal se réjouit qu’un parti dont le programme donne une place prépondérante aux dossiers touchant les animaux soit porté au pouvoir. La SPCA entend travailler avec l’administration de Valérie Plante pour réaliser ce plan le plus rapidement possible.

L’élection de Valérie Plante à la mairie de Montréal est historique à plusieurs niveaux. C’est la première fois que les enjeux de gestion animalière prennent autant de place dans le débat public. Si Projet Montréal a été élu à la tête de la métropole, c’est notamment parce que les citoyens et les citoyennes qui ont à cœur le bien-être des animaux se sont mobilisés pour aller voter. La SPCA de Montréal a bon espoir que la mairesse et son équipe prendront acte de la volonté de la population montréalaise.

Des engagements pour une saine gestion animalière

La SPCA de Montréal exige des engagements clairs de la part de Projet Montréal concernant l’investissement dans des services animaliers responsables et le respect de la date d’ouverture du centre animalier municipal au cours de son mandat. Depuis plusieurs années, la SPCA gère les services animaliers pour la majorité des arrondissements du territoire montréalais. Ses services – dont la responsabilité incomberait normalement à la Ville et non à un organisme sans but lucratif comme la SPCA – incluent la prise en charge, l’hébergement, les soins vétérinaires et le placement des animaux domestiques, errants, perdus ou abandonnés ainsi que la gestion des animaux de la faune. Bien que la SPCA soit partiellement rémunérée pour ces services, ceux-ci ne pourraient être dispensés adéquatement sans la générosité de ses donateurs et donatrices. D’ailleurs, si la Ville de Montréal investissait davantage dans les services animaliers et respectait la date d’ouverture du nouveau Centre de services animaliers municipal (CSAM), qui a été reportée à maintes reprises, la SPCA pourrait se concentrer davantage sur sa mission principale qui consiste à veiller au bien-être et à la protection des animaux par ses programmes de stérilisation, d’inspection et de sensibilisation.

L’élimination graduelle de l’industrie des calèches à Montréal

Préoccupée par le bien-être des chevaux, la SPCA de Montréal demande à l’administration élue de respecter son engagement d’abolir l’industrie des calèches. La SPCA encourage donc la Ville de Montréal à entamer dès l’été prochain l’élimination graduelle et permanente de cette industrie cruelle, dangereuse et dépassée. Des villes de classe internationale comme Toronto, Beijing, Londres, Reno, Santa Fe et Las Vegas ont éliminé les calèches en ville; d’autres endroits un peu partout dans le monde, dont New York, sont également en train de les retirer des rues. La SPCA demeure en tout temps disponible pour aider la Ville dans ce processus important.

La fin de l’interdiction de certaines races de chiens

La SPCA de Montréal s’attend également à ce que Projet Montréal respecte son engagement quant à l’abrogation immédiate de l’interdiction de races actuellement en vigueur à Montréal. Comme le soulignait récemment le Bureau du Coroner dans son rapport d’investigation sur la mort de Mme Christiane Vadnais, il s’agit d’une mesure qui va à l’encontre du consensus scientifique et de l’avis des experts. « L’interdiction de races mise en place par l’administration Coderre s’est avérée l’un des principaux enjeux de cette campagne électorale, et les Montréalais et Montréalaises ont clairement exprimé leur opposition à cette mesure. La SPCA est soulagée que l’administration élue prévoit abroger ces dispositions du règlement municipal et serait heureuse d’assister la nouvelle administration avec le développement et la mise en place de mesures justes et efficaces pour faire face à la problématique des morsures de chiens », souligne Me Sophie Gaillard, avocate au département de la Défense des animaux à la SPCA de Montréal.

« Cette élection est une excellente nouvelle pour les animaux du territoire montréalais », estime Élise Desaulniers, directrice générale de la SPCA de Montréal. « La population montréalaise s’attend à voir de gros changements dans la gestion et le bien-être des animaux dans leur ville au cours du mandat de la mairesse Plante, avec qui nous avons très hâte de travailler », ajoute-t-elle.

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, coordonnatrice aux relations de presse, SPCA de Montréal, 514 656-2760, ou anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal Fondée à Montréal en 1869, nous avons été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada et notre mission est de :

  • protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation;
  • représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être;
  • favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant.
  • Pour plus d’information au sujet de la SPCA de Montréal, veuillez visiter notre site web au www.spca.com.

Mode hivernale sans cruauté animale

Besoin d’un manteau chaud et de nouvelles bottes pour affronter le froid? L’époque où la fourrure, la laine, le cuir ou le duvet étaient essentiels à la confection de vêtements et d’accessoires pour l’hiver est révolue. Aujourd’hui, les options sans cruauté sont de plus en plus courantes et faciles à trouver!

Save the Duck : Manteaux sans produits d’origine animale disponible entre autres chez Winners et Simons – Utilisez le code promo H54B90Y0KVZZ et profitez d’un rabais pouvant aller jusqu’à 20%

Grinning goat : Manteaux, bottes et encore plus entièrement véganes

NOIZE : Manteaux entièrement véganes, faits au Canada – Utilisez le code promo SPCA15 et profitez d’un rabais pouvant aller jusqu’à 15%

Norden : Manteaux et accessoires faits avec des matériaux recyclés et véganes

Matt & Nat : Souliers, bottes, accessoires et sacs entièrement véganes

Wuxly : Manteaux entièrement véganes, faits au Canada

Deux mines d’or pour faire de belles découvertes sans cruauté : Etsy et les friperies locales!

Ces compagnies offrent de belles options pour nos compagnons canins :

Canada Pooch
Chilly Dogs

RC Pet Products
Teckelklub

Vous voulez faire encore plus? Défendez les animaux élevés dans ces conditions pitoyables en réclamant l’interdiction des fermes à fourrure auprès de votre député.e provincial.e. Signez cette lettre adressée à votre député.e et exigez une interdiction de l’élevage d’animaux pour leur fourrure au Québec.
Pourquoi sans fourrure?

Chaque année au Canada, l’industrie de la fourrure met à mort des millions d’animaux, que ce soit via les fermes d’élevage ou la piégeage. Or, le traitement de ces animaux n’est actuellement encadré par aucune loi ni aucun règlement qui leur assurerait une manipulation adéquate ou un bien-être minimal.

De plus, l’industrie de la fourrure n’est pas si écolo qu’elle le laisse croire. En effet, elle contribue grandement à la pollution des sols et des eaux en utilisant divers produits chimiques nécessaires au tannage, au lavage, à la teinture et à la finition des peaux. Aussi, les élevages de visons et renards – qui sont les principaux animaux exploités pour leur fourrure – engendrent un gaspillage d’eau potable et de nourriture (pour nourrir les animaux) en plus de contribuer au réchauffement climatique.

Pourquoi sans laine?

L’industrie de la laine est directement liée à celle de la viande; les moutons et les agneaux qui sont élevés pour la laine sont majoritairement tués pour la consommation humaine après seulement quelques mois ou années de vie. L’Australie est l’un des plus grands producteurs de laine. On y pratique couramment la technique du mulesing, qui consiste à couper la queue et une partie du postérieur des moutons afin de minimiser les risques d’infection par des myiases (parasitoses dues à des larves de mouches). Aïe!

Pourquoi sans cuir?

Le cuir est un sous-produit de l’industrie de la viande. La majorité du cuir sur le marché provient de l’Inde, du Bengladesh et de la Chine. Puisqu’il n’y a aucune règlementation obligeant les manufacturiers à indiquer la provenance du cuir sur les étiquettes, il est impossible de retracer son pays d’origine ni savoir de quel animal il provient : bovin, chèvre, chien, chat ou autres.  De plus, l’industrie du cuir est très néfaste pour la santé des travailleurs, qui ont les mains plongées quotidiennement dans des produits toxiques et des teintures lors du traitement des peaux.

Pourquoi sans duvet?

Le duvet vient d’oiseaux élevés d’abord pour la viande ou le foie gras. Il s’agit donc d’un autre sous-produit de l’industrie de la viande. Deux méthodes sont pratiquées pour déplumer les oies et les canards :  la première, qui est extrêmement douloureuse, consiste à arracher les plumes à vif sur le corps des oiseaux pleinement conscients. La deuxième se déroule une fois que les oiseaux sont morts.

Vous pouvez dire non à cette cruauté en achetant des produits qui n’encouragent pas l’exploitation des animaux!

Être végane, selon Julien Corriveau du groupe Les Appendices

Vous connaissez probablement Julien Corriveau grâce au groupe humoristique Les Appendices, dont il fait partie. Mais saviez-vous que, outre ses talents de scénariste, comédien, réalisateur, musicien et compositeur, il est également végane depuis un an? Cela signifie que son style de vie et ses choix de consommation (nourriture, vêtements, divertissements et autres) sont basés sur des options sans cruauté animale.

Nous avons eu la chance de le rencontrer récemment à la SPCA de Montréal. Voici un petit compte rendu de notre échange avec celui qui n’a jamais eu d’animal de compagnie, mais dont la compassion s’étend néanmoins à tous les animaux!

  • De quelle façon s’est faite ta transition vers un mode de vie exempt de produits d’origine animale?

C’est d’abord pour des raisons de santé que j’ai décidé de me tourner vers une alimentation végétalienne, il y a un an.  C’est lorsque que je me suis inscrit au Défi végane 21 jours avec une amie que j’ai cessé de consommer des produits d’origine animale. Je pense que de couper ceux-ci du jour au lendemain nous fait voir à quel point ils sont présents dans notre alimentation. Déjà, après une semaine à manger végétalien, je me sentais vraiment mieux, et comme je suis un trippeux de légumes, ça m’a permis d’exercer ma créativité en cuisine.  Ensuite, j’ai écouté des documentaires sur l’industrie de la viande et sur l’élevage et j’ai pris conscience que ça n’avait pas d’allure de contribuer à cela, autant d’un point de vue environnemental que de celui du bien-être des animaux.

  • Es-tu bon cuisinier ou tu préfères le prêt-à-manger?

Je cuisine beaucoup. J’aime bien les recettes du livre Thug Kitchen, mais je m’inspire surtout des plats que j’essaie au restaurant. J’aime les pâtes, les cuisines asiatique, mexicaine et indienne notamment. Plusieurs cuisines du monde sont végés ou faciles à adapter. Je ne cherche pas à reproduire ce que je mangeais avant en version végétalienne, ou à remplacer la viande, j’ai plutôt adopté d’autres habitudes culinaires. Sauf en ce qui concerne la sauce à spaghetti, où là, je remplace la viande par du sans-viande haché de Yves Veggie Cuisine, par exemple.

  • Quels sont tes restaurants et produits végétaliens préférés?

J’aime bien les restaurants LOV et Copper Branch, les saucisses Gusta et les végéburgers de Yves Veggie Cuisine, entre autres.

  • Que conseillerais-tu à quelqu’un qui souhaite adopter un mode de vie sans cruauté animale?

Je lui dirais de ne pas juste chercher à remplacer la viande par de la fausse viande, par exemple, mais plutôt d’être curieux.se et d’adopter de nouvelles habitudes alimentaires, en ne concevant pas son repas simplement autour d’une source de protéines. Aussi, je lui suggérerais de s’ouvrir aux autres aspects du véganisme, comme les produits ménagers ou cosmétiques non testés sur les animaux et l’habillement. Personnellement, j’ai encore des accessoires en cuir; je compte les user jusqu’à la corde avant d’en acheter de nouveaux qui seront sans produits d’origine animale.

Merci à Julien pour cet entretien. Nous espérons que son expérience vous a inspiré et qu’elle vous encouragera à faire des découvertes sans cruauté au quotidien!

 

Cet automne, ne manquez pas Julien comme chroniqueur à l’émission ALT à Vrak.tv, ainsi qu’en spectacle à différentes occasions.

 


 

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Marie-Noël Gingras

Marie-Noël Gingras travaille au département de la Défense des animaux à la SPCA de Montréal. Ces dernières années, elle a collaboré à de nombreux projets liés au bien-être et aux droits des animaux (notamment aux blogues Vert et fruité et Portraits de véganes ainsi qu’au Festival végane de Montréal) en plus d’être l’une des organisatrices du Défi végane 21 jours québécois et de signer les recettes du livre du même nom, de l’auteure Élise Desaulniers, paru au printemps 2016 (Éditions Trécarré). Suivez-la sur Facebook pour découvrir plus d’idées sans cruauté!