Mardi soir, vers 18 h 30, alors que nos bureaux commençaient à se vider à la fin d’une journée bien remplie, notre avons reçu un appel du Service de police de la Ville de Montréal qui répondait au SOS d’une famille vivant avec un trop grand nombre de chats dans des conditions devenues insoutenables.
Normalement, afin d’accueillir correctement les animaux, nous aurions d’abord pris en charge les chats mal en point pour revenir chercher les mieux portant plus tard, mais des circonstances exceptionnelles nous imposaient de les prendre TOUS. CE SOIR. MAINTENANT!
Qu’à cela ne tienne, des membres de différentes équipes de l’organisation (y compris gestionnaire et directrice!) se sont immédiatement relevé les manches afin de rassembler tous les transporteurs propres disponibles, et nous avons pris la route.
C’est avec les agents de la paix que nous avons pénétré dans le petit logement pour tenter d’attraper les chats, un par un. L’odeur nauséabonde d’urine et d’excréments brûlait nos narines, et les chats, farouches, ne nous facilitaient pas la tâche!
C’est à la tombée de la nuit que notre équipe (à bout de souffle et en sueur) et le véhicule de patrouille plein à craquer ont pu quitter les lieux avec… 29 chats, tous vivants et de tous âges!
Les chats sont maintenant installés dans un espace propre au refuge afin de récupérer de leur odyssée. Nous leur souhaitons de se reposer et de retrouver confiance en l’humain! Et nous souhaitons à la famille concernée de prendre du mieux et de vivre enfin dans la dignité.
Les personnes vivant avec des animaux non stérilisés peuvent se retrouver rapidement dépassées par la situation et ne plus savoir comment s’en sortir. Les refuges animaliers sont là pour aider :
n’attendez pas qu’il soit trop tard!
Les chats vivant dans un contexte de surpopulation sont souvent difficiles à approcher, car ils évoluent dans un climat de stress constant.
La capacité de l’environnement ayant été dépassée, ils sont constamment en compétition pour la nourriture, la litière, l’attention et l’espace. Souvent, ces chats ont aussi manqué de contacts positifs avec les humains pendant leur jeune âge, période critique de socialisation. Ces conditions de vie peuvent entraîner douleurs, maladies et inconfort, renforçant leur peur de l’humain et des manipulations.
