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La SPCA de Montréal demande au public de prendre position contre la cruauté dans l’industrie des œufs

Montréal, 21 octobre 2013 – Samedi dernier, W5, l’émission d’actualité de la chaîne de télévision CTV, a diffusé un reportage intitulé « Behind the Barn Door » qui révèle des images choc obtenues d’une enquête en caméra cachée au sein d’un des plus grands producteurs d’œufs en Alberta. Cette ferme fournit Burnbrae Farms, qui est le fournisseur exclusif de McDonald’s Canada. Cette enquête a été réalisée par l’organisme de défense des animaux Mercy for Animals Canada et documente la cruelle réalité dans laquelle les poules pondeuses sont élevées dans les fermes industrielles à travers le Canada. Les images montrent des pratiques qui, malgré leur caractère inhumain, sont actuellement légales et standard au Canada, y compris l’élevage de milliers de poules pondeuses en batterie, un mode d’élevage qui les prive de toute liberté de mouvement pour la durée de leur vie. Pour visionner le reportage de W5 cliquez ici.

« Bien que les images filmées lors de l’enquête en caméra cachée soient difficiles à regarder, les consommateurs doivent comprendre comment leurs décisions d’achat affectent direcment la vie des animaux, » souligne Me Sophie Gaillard, Avocate et coordonnatrice de campagnes pour le Département de défense des animaux à la SPCA de Montréal. « Nous appuyons pleinement les efforts de Mercy for Animals Canada visant à exposer la cruauté inhérente à l’élevage industriel des poules pondeuses et à l’utilisation des cages de batterie. »

Plus de 95% des 26 millions de poules pondeuses canadiennes sont élevées dans des cages grillagées superposées les unes sur les autres, connues sous le nom de cages de batterie. De nombreuses études scientifiques font état des problèmes posés par l’élevage en batterie pour le bien-être des poules. Les cages de batterie occasionnent des problèmes de santé, y compris l’ostéoporose et la fragilité osseuse qui y est associée en raison du manque d’exercice, ainsi que des blessures aux pattes en raison du fond grillagé.  L’espace restreint – chaque poule est confinée à un espace correspondant à peu près à un tiroir de classeur – empêche les poules d’adopter certaines postures naturelles et de se livrer à des comportements de confort, tels que l’étirement, le battement des ailes et le lissage des plumes. Toutefois, les experts s’entendent pour dire que l’aspect le plus cruel de l’élevage en batterie est l’importante souffrance psychologique et comportementale qu’il engendre en rendant impossible pour la poule l’expression de certains comportements naturels, tels que se construire un nid, se percher, gratter le sol pour trouver de la nourriture, prendre des bains de sable et explorer son environnement.

En plus de restreindre les comportements naturels des poules qui y sont logées, le manque d’espace dans les cages de batterie augmente le risque de comportements agressifs et même de cannibalisme. La solution de l’industrie à ce problème consiste à amputer la pointe du bec, une zone extrêmement innervée, à l’aide d’une lame à haute température – le tout sans aucune anesthésie ou contrôle de la douleur. En plus d’être source de douleur chronique et de rendre impossible le lissage des plumes, cette procédure, connue sous le nom de « débecquage »,  perturbe le comportement social. Les poules se retrouvent dans un état de stress social constant, incapables d’échapper à leurs congénères plus agressives et dépourvues de la capacité d’exprimer leurs relations hiérarchiques et de résoudre leurs conflits sociaux.  Vous trouverez plus de détails sur les horreurs des cages de batterie et sur l’enquête menée par Mercy for Animals Canada en cliquant ici.

Les critiques des cages de batterie sont nombreux et plusieurs experts de renom considèrent ce mode d’élevage comme l’une des pratiques les plus barbares de l’agriculture moderne. En fait, l’élevage en batterie est considéré si cruel qu’il est interdit en Suisse, en Nouvelle-Zélande, à travers l’Union européenne, ainsi que dans les états de la Californie et du Michigan.

S’il vous plaît, joignez-vous à la SPCA de Montréal, Mercy for Animals Canada et Humane Society International Canada, ainsi qu’aux autres groupes de défense des animaux à travers le pays, pour mettre fin à l’élevage en batterie et aux autres pratiques cruelles imposées aux poules pondeuses. Voici comment vous pouvez faire une différence dès aujourd’hui :

  • Demandez à McDonald’s Canada d’arrêter de soutenir cette cruauté flagrante faite aux animaux en signant la pétition de Mercy for Animals Canada.
  • Refusez d’acheter des œufs produits en cage de batterie en n’achetant que des œufs de poules en liberté, ou des œufs certifiés biologiques, ou en vous abstenant complètement d’acheter des œufs. Jetez un coup d’œil au guide sur l’étiquetage des oeufs créé par Humane Society International Canada afin de vous assurer de bien comprendre d’où proviennent vos œufs. En effectuant ce simple changement, vous enverrez à l’industrie un message clair et puissant que l’élevage de poules pondeuses en batterie n’a pas d’avenir au Canada.
  • Informez vos amis et votre famille de la cruauté qui se cache derrière l’industrie des œufs au Canada en partageant l’enquête en caméra cachée réalisée par Mercy for Animals Canada sur les médias sociaux.
  • Encouragez votre école, institution ou entreprise à n’acheter que des œufs produits hors cage. À Vancouver, déjà plus de 80 restaurants servent exclusivement des œufs produits hors cage, 14 à Victoria, et la liste continue de s’allonger. Une douzaine d’écoles, incluant quelques unes des universités les plus prestigieuses du pays telles que McGill, Concordia, Ryerson, Simon Fraser, Victoria et Guelph, ont adopté une politique d’achat d’œufs produits hors cage. Consultez le site de Humane Society International Canada pour plus d’information.

Merci d’aider les poules pondeuses et de contribuer à mettre fin à l’élevage en batterie au Canada!

Pour plus d’informations sur ce sujet, voici quelques liens utiles:

** Veuillez noter que les vidéos et liens ne sont malheureusement disponibles qu’en anglais. 

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Contact pour les médias : Me Sophie Gaillard, 514-735-2711, poste 2248, ou sgaillard@spcamontreal.com

À propos de la SPCA : fondée à Montréal en 1869, la Société Canadienne pour la Prévention de la Cruauté envers les Animaux fut la première société humanitaire au Canada. Basée sur des principes humanitaires, la mission de la SPCA est de :

  • protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation;
  • représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être;
  • favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant.

Notre rôle est de prévenir la cruauté envers les animaux par une multitude d’actions et de gestes concrets. Visitez notre site web à www.spca.com

 

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