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Fido veut prendre le métro 

17 806 personnes ont déjà pris position.

Objectif : 15000

La STM annonce le lancement d’un projet pilote autorisant la présence de chiens en laisse dans le métro qui débutera le 15 octobre 2022! Cliquez ici pour les détails.

Merci à ceux et celles qui ont signé la pétition demandant à la mairesse Valérie Plante et au nouveau président du conseil d’administration de la Société de transport de Montréal (STM), Éric Alan Caldwell, d’autoriser les chiens en laisse dans son réseau de transport en commun.

Laccès des personnes avec leurs animaux dans les transports en commun est un enjeu prioritaire pour la SPCA de Montréal.

C’est pourquoi elle invite la population à signer la pétition ci-dessous, demandant à la mairesse Valérie Plante et au nouveau président du conseil dadministration de la Société de transport de Montréal (STM), Éric Alan Caldwell, d’autoriser les chiens en laisse dans son réseau de transport en commun. Il est temps que Montréal emboîte le pas, comme l’ont déjà fait plusieurs grandes villes à travers le monde et au Canada. À l’heure où l’on encourage plus que jamais l’utilisation des transports en commun, ceux-ci doivent être modernisés et accommoder tous les usagers et usagères, y compris ceux et celles qui ont un chien.  

« L’interdiction actuelle restreint sévèrement l’accès aux grands parcs, mais aussi aux soins vétérinaires. Et elle affecte disproportionnellement les personnes à faible revenu et celles qui choisissent de ne pas faire usage d’une voiture. »

— Me Sophie Gaillard, directrice à la défense des animaux et aux affaires juridiques de la SPCA de Montréal 

Montréal saura-t-elle se moderniser, comme plusieurs autres grandes métropoles?

À Montréal, hormis les chiens d’assistance, seuls les chiens suffisamment petits pour voyager dans un sac de transport ou un transporteur sont admis dans les transports en commun.

Pourtant, les chiens en laisse sont les bienvenus dans les transports collectifs dans de nombreuses grandes métropoles, comme Paris, Londres, Berlin, Barcelone et San Francisco. Cela est également le cas dans au moins deux grandes villes canadiennes, telles Calgary et Toronto.

Dans le respect de toutes et tous  

 

  • La SPCA de Montréal croit qu’il est tout à fait possible d’accommoder tous les usagers et usagères du réseau de transport en commun, aussi bien les personnes qui n’ont pas de chien que celles qui en ont un. Certaines restrictions pourraient être imposées aux gens accompagnés d’un chien, par exemple : 
    • À Toronto, les chiens en laisse sont permis uniquement en dehors des heures de pointe, quand l’achalandage est moins important; 
    • À Madrid, les chiens en laisse sont permis seulement dans le dernier wagon du métro.

 

  • Montréal peut donc s’inspirer des règles adoptées ailleurs pour mettre au point une formule qui permettrait aux chiens d’accéder aux transports en commun tout en respectant la quiétude de l’ensemble des usagers et usagères.

 

  • Une étude menée après la mise en place d’un projet pilote autorisant les chiens en laisse dans les transports en commun à Toronto a révélé que le projet n’avait eu aucune incidence sur le taux de satisfaction générale des usagers et usagères, ni sur les risques d’incident.

 

  • Une étude finlandaise concernant l’allergénicité des animaux de compagnie dans les transports en commun a conclu que les allergènes provenant de chiens et de chats étaient principalement attribuables aux vêtements des usagers et usagères plutôt qu’à la présence des animaux eux-mêmes.

 

  • Permettre aux gens de voyager avec leur chien dans les transports en commun – et multiplier ainsi les interactions entre humains et animaux – pourrait contribuer à la création d’une population canine plus sociable. et donc moins susceptibles de développer des comportements indésirables.   

Faciliter l’accès aux soins vétérinaires 

L’interdiction des chiens dans les transports en commun restreint grandement leur accès aux grands parcs et espaces verts, mais également aux soins vétérinaires.

De plus, cela affecte de façon disproportionnelle les personnes qui n’ont pas accès à une automobile, que ce soit par choix ou pour des raisons financières.

Cette interdiction empêche aussi bon nombre de personnes et leur animal de se prévaloir de programmes communautaires dont ils pourraient bénéficier, comme la clinique de stérilisation à tarif réduit de la SPCA de Montréal.

Enfin, une telle interdiction force le recours à l’automobile alors que la lutte aux changements climatiques exige plutôt la mise en place de politiques visant à en décourager l’emploi.

Vous souhaitez vous impliquer davantage? 

Démontrez votre appui à ce mouvement sur les réseaux sociaux. Nous invitons ceux et celles qui en ont envie à prendre une photo de leur chien devant une bouche de métro ou un arrêt d’autobus et à la partager sur les réseaux sociaux en nommant la SPCA de Montréal et en utilisant le mot-clic #FidoDansLeMetro.

En donnant, vous nous aider à leur donner une voix.

Réponses aux questions fréquemment posées

Qu’arrivera-t-il à ceux qui ne veulent pas côtoyer de chien dans les transports?
Qu’arrivera-t-il aux personnes allergiques?
Qu’en est-il des risques de morsure ou d’incident ?
Et les chiens d’assistance ?
Les lieux resteront-ils propres ?
Est-ce écologique ?
Cela favorise-t-il la justice sociale?