Montréal, le 21 avril 2016 – Ce matin, à la suite d’une collision entre un cheval de calèche et une voiture survenue hier dans le quartier Griffintown, Projet Montréal demande à l’administration Coderre de prendre des mesures concrètes pour aider les chevaux de calèches de notre ville. La SPCA de Montréal s’oppose à l’utilisation de calèches depuis 1869 et a demandé à plusieurs reprises à la ville de travailler conjointement avec notre organisme en vue d’éliminer graduellement cette pratique désuète et cruelle. La SPCA de Montréal est donc heureuse de voir l’opposition officielle demander publiquement à la ville de prendre d’agir pour aider ces chevaux.
Projet Montreal demande à l’administration Coderre de tenir une consultation publique sur l’industrie des calèches aussitôt que possible, de publier le rapport du groupe « Cheval Cheval », engagé par la ville pour la conseiller sur la question des calèches, d’augmenter le nombre d’inspecteurs alloués à l’inspection des activités hippomobiles, et de suspendre immédiatement les permis hippomobiles appartenant au propriétaire du véhicule impliqué dans l’incident d’hier jusqu’à ce qu’une enquête complète relative à celui-ci soit réalisée. « Cet incident malheureux s’ajoute au lourd dossier concernant l’industrie des calèches à Montréal. La stratégie de laisser-aller du maire Coderre n’est tout simplement plus acceptable. Il faut donner un sérieux coup de barre à cette industrie dès maintenant, sans quoi, il faudra tout simplement mettre fin à ses activités », souligne Sterling Downey, porte-parole de l’Opposition officielle en matière de gestion animalière.
« Les chevaux de calèches à Montréal sont souvent forcés à travailler neuf heures ou plus par jour, sept jours par semaine. Ils sont à risque d’accidents en raison du trafic, exposés à des bruits soudains susceptibles de les effrayer (ce qui peut également mettre en danger les humains), soumis à des températures extrêmes et passent des années à marcher sur des surfaces dures qui entraînent souvent des boiteries. Lorsqu’ils ne travaillent pas, les chevaux sont gardés attachés, sans possibilité de se déplacer librement ni d’exprimer d’autres comportements naturels », ajoute Me Alanna Devine, Directrice de la défense des animaux à la SPCA de Montréal. « Nous allons continuer à encourager la ville de Montréal à éliminer graduellement cette industrie cruelle qui n’est ni nécessaire, ni sécuritaire et nous sommes très encouragés par le fait que Projet Montréal a choisi de prendre position sur cette question importante. »
De nombreuses métropoles d’importance, telles que Londres, Paris, Beijing et Toronto ont déjà interdit les calèches. La SPCA de Montréal croit que le temps est venu pour Montréal de suivre l’exemple en éliminant progressivement cette industrie archaïque, cruelle et dangereuse.
Exprimez vos inquiétudes à propos du bien-être et des conditions de travail des chevaux de calèche à Montréal en écrivant à la Ville de Montréal et en demandant poliment que la Ville de Montréal élimine les chevaux de calèche, en écrivant aux personnes suivantes :
- Anie Samson – Vice-présidente du comité exécutif, sécurité publique, services – Pour la contacter, cliquez ici.
- Pierre Desrochers – Président du comité exécutif, finances, grands projets, communications corporatives, affaires juridiques – Pour le contacter, cliquez ici.
- Denis Coderre – Maire de Montréal– Pour le contacter, cliquez ici.
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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, coordonnatrice aux relations de presse, SPCA de Montréal, 514 226-3932, ou anitak@spca.com.
À propos de la SPCA de Montréal
Fondée à Montréal en 1869, nous fûmes la première société humanitaire au Canada et notre mission est de :
- protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation;
- représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être;
- favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant.
Depuis de nombreuses années, la SPCA de Montréal travaille très fort auprès des gouvernements municipal, provincial et fédéral en vue d’améliorer les lois en matière de protection animale. En 2014, notre service d’enquête et inspection a traité 1 217 nouvelles plaintes et a effectué des inspections auprès de 3 012 animaux, toutes espèces confondues. Un total de 101 animaux ont été saisis à la suite de ces interventions et plusieurs poursuites criminelles et pénales ont été intentées.
Pour plus d’information au sujet de la SPCA de Montréal, veuillez visiter notre site web au www.spca.com.