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6 QUESTIONS AUX CANDIDATS À LA MAIRIE EN MATIÈRE DE BIEN-ÊTRE ANIMAL

Montréal, 16 octobre 2013 – Depuis plusieurs années, les résidents de la ville de Montréal expriment l’importance que revêtent pour eux les questions municipales touchant les animaux. Ils s’attendent à ce que leur futur gouvernement municipal adopte des règlements et des politiques pour s’attaquer à ce sujet.

Avec la date des élections qui approche à grands pas, la SPCA de Montréal croit qu’en répondant à des questions concernant le contrôle et les soins animaliers et relevant directement de l’administration municipale, les candidats à la mairie de Montréal pourront éclairer les citoyens au sujet de leurs plans, s’ils sont élus, pour faire face aux problématiques relatives aux animaux.

La SPCA de Montréal demande aux candidats à la mairie de répondre à ces questions dans un forum public, que ce soit à travers les médias sociaux ou lors d’entrevues avec les médias traditionnels. De même, nous faisons appel aux résidents de Montréal et aux journalistes d’aborder ces sujets avec les candidats.

Les questions (incluant leur contexte) sont les suivantes:

(1)  Questions concernant le contrôle et les soins animaliers

Contexte: En avril 2011, Radio-Canada a diffusé un reportage sur une investigation secrète qui a eu lieu au Berger Blanc, une fourrière privée à but lucratif. Ce reportage a révélé de sérieux problèmes avec la façon dont ont été mises en place les mesures de contrôle et de soins animaliers dans de nombreuses municipalités de la ville de Montréal. Il a aussi soulevé d’importantes questions concernant le problème de surpopulation des animaux de compagnie. Plus de 30 000 animaux de compagnie, errants ou abandonnés, sont mis en fourrière chaque année à Montréal. C’est un nombre stupéfiant comparativement aux autres grandes villes nord-américaines telles que Boston, Toronto et Vancouver. Le fait que les services et la règlementation concernant les animaux varient radicalement d’une municipalité à l’autre au sein même de la Ville de Montréal est également problématique. Voici nos questions à ce sujet:

  1. Si élu en tant que maire de Montréal, quelles actions concrètes entreprendriez-vous pour faire face à la crise de surpopulation des animaux de compagnie à Montréal?
  2. Si élu en tant que maire de Montréal, quelles mesures mettriez-vous en place afin que tous les citoyens et animaux, dans chacun des dix-neuf arrondissements de la Ville de Montréal, aient accès à des services de soins et de contrôle animaliers qui soient harmonisés, respectueux du bien-être animal, responsables et efficaces?

(2)  Questions concernant la règlementation des animaleries

Contexte: La question des usines à chiots ou à chatons (où l’on fait l’élevage en masse de chiens ou de chats dans des conditions scandaleuses) a reçu beaucoup d’attention ces dernières années au Québec. Une des préoccupations principales des citoyens et des organismes de protection animale est la question de la vente de chiens et de chats dans les animaleries. En particulier, on craint que les animaleries permettent aux consommateurs, qui ne se doutent de rien, d’acheter des animaux qui proviennent d’usines à chiots ou à chatons, qu’elles fassent la promotion de l’achat impulsif animaux non stérilisés et qu’elles envoient au public le message que les animaux de compagnie sont un produit de consommation comme un autre, qui peut être acheté sur un coup de tête.

La règlementation des animaleries relève directement de la compétence municipale de Montréal. Plusieurs villes à travers le Canada, telles que Toronto, Vancouver, Richmond, Windsor, Ottawa et Hamilton ont déjà adopté, ou sont en train d’adopter, des règlements limitant strictement la vente1 d’animaux vivants dans les animaleries. De la règlementation cette matière existe déjà dans de nombreuses juridictions américaines2. Voici nos questions à ce sujet:

  1. Si élu en tant que maire de Montréal, quelles mesures mettriez-vous en place pour garantir que les animaux vendus en animalerie ne proviennent pas d’usines à chiots ou à chatons, ainsi que pour éviter que les animaleries ne contribuent au problème de la surpopulation des animaux de compagnie qui sévit présentement à Montréal?
  2. Si élu en tant que maire de Montréal, envisageriez-vous d’adopter un règlement municipal, comme c’est actuellement le cas à Toronto, exigeant de la part des animaleries qu’elles travaillent de concert avec les refuges et les organismes de secours locaux afin de faire adopter des animaux abandonnés au lieu de mettre des animaux en vente?

1 Ces règlements permettent l’adoption d’animaux errants ou abandonnés dans les animaleries par le biais d’un partenariat entre les animaleries et les refuges et organismes de secours locaux.

2  Telles que Hermosa Beach, South Lake Tahoe et West Hollywood, Californie; Austin, Texas; et Fort Lauderdale, Coral Gables, Lauderdale Lakes, Flagler Beach, North Bay Village et Opa-Locka, Floride.

(3)  Questions concernant les chevaux de calèche

Contexte: Au cours des dernières années, à Montréal, plusieurs accidents impliquant des calèches ont attiré l’attention du public sur cette industrie et les problèmes inhérents à celle-ci, tant au niveau du bien-être animal que de la sécurité publique. De nombreux citoyens et organismes de protection animale, incluant la SPCA de Montréal, s’opposent à l’utilisation de chevaux de calèche en ville, car elle assujettit les animaux à des conditions de vie et de travail inacceptables. On craint également le danger posé à la sécurité publique par les calèches du Vieux-Montréal, étant donné que les chevaux peuvent facilement être effrayés par des bruits ou des mouvements soudains. La majorité des chevaux de calèche passent leur vie soit attelés, dans des stalles étroites et sales, sans jamais pouvoir se mouvoir librement et être en contact avec leurs congénères. En raison de ces préoccupations, plusieurs grandes villes, incluant Londres, Paris, Toronto et Beijing, ont décidé d’interdire les calèches. Voici nos questions à ce sujet:

  1. Si élu en tant que maire de Montréal, comment feriez-vous face aux préoccupations relatives au bien-être animal et à la sécurité publique que soulève l’industrie des calèches à Montréal?
  2. Si élu en tant que maire de Montréal, envisageriez-vous de réduire ou éliminer les permis pour les calèches dans le Vieux-Montréal?

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Contact pour les médias : Alanna Devine, Directrice de la défense des animaux, SPCA de Montréal, 514-735-2711, poste 2245, ou adevine@spca.com

À propos de la SPCA : fondée à Montréal en 1869, la Société Canadienne pour la Prévention de la Cruauté envers les Animaux fut la première société humanitaire au Canada. Basée sur des principes humanitaires, la mission de la SPCA est de :

  • protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation;
  • représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être;
  • favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant.

Notre rôle est de prévenir la cruauté envers les animaux par une multitude d’actions et de gestes concrets. Visitez notre site web à www.spca.com

 

 

 

 

 

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