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L’Île-du-Prince-Édouard devrait inspirer le Québec

aldf_2017-07-17_pei_mapMontréal, le 17 juillet 2017 – Aujourd’hui, l’organisme Animal Legal Defense Fund (ALDF) a publié son classement 2017 des lois provinciales en matière de protection animale. L’Île-du-Prince-Édouard s’est améliorée de façon spectaculaire, passant de la dixième position au sommet du classement. Le Nouveau-Brunswick a également grimpé de quelques rangs cette année. En raison de l’ascension de ces deux provinces, le Québec a dégringolé du sixième au huitième rang.

La SPCA de Montréal espère que les changements législatifs adoptés par l’Î.-P.-É. susciteront des avancées en matière de protection des animaux au Québec, notamment l’interdiction d’utiliser des animaux sauvages et exotiques dans les cirques, l’adoption de codes de pratique obligatoires pour encadrer l’utilisation des animaux en agriculture et en recherche scientifique et une protection accrue pour les animaux victimes des personnes souffrant du syndrome de Noé (« collectionneurs d’animaux »).

Premier rang

  1. Île-du-Prince-Édouard
  2. Manitoba
  3. Nouvelle-Écosse
  4. Nouveau-Brunswick

Deuxième rang

  1. Colombie-Britannique
  2. Ontario
  3. Terre-Neuve-et-Labrador
  4. Québec
  5. Yukon

Dernier rang

  1. Alberta
  2. Saskatchewan
  3. Territoires du Nord-Ouest
  4. Nunavut

Protéger les animaux de cirque
L’Île-du-Prince-Édouard a interdit l’utilisation d’animaux sauvages et exotiques dans les cirques, alors que le Québec n’a aucune restriction à ce sujet; la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal les exclut même de son champ d’application.

Syndrome de Noé ou « collectionneurs d’animaux »
L’Île-du-Prince-Édouard autorise maintenant les tribunaux à déclarer une personne inapte à posséder des animaux, une procédure qui vise spécifiquement les gens atteints du syndrome de Noé. Comme la législation québécoise ne comporte pas de disposition semblable, les inspecteurs sont souvent obligés de porter des accusations contre les personnes souffrant de ce problème de santé mentale afin de venir en aide aux animaux.

Adopter des normes de soins pour tous les animaux
L’Île-du-Prince-Édouard exige maintenant que les secteurs de l’agriculture et de la recherche animale respectent des standards précis – tels qu’énoncés dans les codes de pratique reconnus – quant au logement et à la manipulation des animaux. Au Québec, de telles normes de soins n’existent que pour les chiens et les chats. En raison d’une exemption dans la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal, les animaux utilisés en agriculture et à des fins de recherche scientifique n’ont pratiquement aucune protection légale au Québec.

« Les modifications adoptées récemment par l’Île-du-Prince-Édouard devraient servir d’exemples à de nombreuses provinces, y compris la nôtre, estime Élise Desaulniers, directrice générale par intérim de la SPCA de Montréal. Ultimement, chaque province devrait avoir pour objectif d’être un chef de file en matière de bien-être animal. »

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, responsable des communications, SPCA de Montréal, 514 656-2760, ou anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal Fondée à Montréal en 1869, nous fûmes la première organisation vouée au bien-être animal au Canada et notre mission est de :

  • protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation;
  • représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être;
  • favoriser la conscientisation du public et contribuer à éveiller la compassion pour tout être vivant.

Pour plus d’information au sujet de la SPCA de Montréal, veuillez visiter notre site web à www.spca.com.

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