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PROTÉGEZ LES PIEUVRES

 

Les toutes premières fermes d’élevage intensif de céphalopodes sont en développement à travers le monde.

Des centaines de milliers de pieuvres ou de calmars y seront élevés et abattus pour la consommation humaine dans des conditions compromettant gravement leur bien-être.​

Pourtant, ces animaux sont hautement intelligents et ont la capacité d’éprouver de la douleur et de souffrir.

Signez la pétition déposée à la Chambre des Communes afin de faire interdire l’importation au Canada de pieuvres (et autres céphalopodes) provenant de mégafermes d’élevage et ainsi leur épargner captivité et souffrance.

Dites non à l’importation au Canada de pieuvres d’élevage provenant de mégafermes industrielles.
Les pieuvres : de surprenantes créatures
Les pieuvres font partie des céphalopodes, un groupe de mollusques particulièrement intelligents comprenant, également les calmars et les seiches.
Les pieuvres auraient un ancêtre commun avec l’homme et leur cerveau se serait développé de façon similaire il y a 518 millions d’années, ce qui expliquerait leur intelligence! [1]
En plus d’avoir le sang bleu et trois cœurs, les fascinantes pieuvres ont le même nombre de neurones que les chiens! Mais comme leur système nerveux s’étend dans leurs tentacules, elles ont l’équivalent de neuf cerveaux : un central et huit périphériques. Leurs huit tentacules peuvent toucher, sentir et même prendre des décisions.
Les pieuvres excellent en résolution de problème et savent, en laboratoire, s’évader de labyrinthes complexes. En Nouvelle-Zélande, l’une d’elles a d’ailleurs réussi à s’échapper d’un aquarium par un drain d’évacuation et à rejoindre l’océan [2,3].
Les seiches – cousines des pieuvres – sont capables d’ouvrir des boîtes et des pots ainsi que de mémoriser des indices visuels, tels que des formes ou des couleurs, et d’utiliser ces informations afin d’accomplir des tâches pour obtenir des récompenses.
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Références 1, 2, 3

Agissez sans tarder pour éviter à des centaines de milliers d’animaux marins d’être gardés captifs et de souffrir en silence.
Saviez-vous que?

Le « test du marshmallow » vise à établir si un individu est capable de suffisamment d’autocontrôle pour refuser une récompense instantanée dans le but d’en obtenir une encore plus intéressante plus tard.

Les seiches démontrent des capacités cognitives absolument renversantes! Elles ont réussi avec brio le test du marshmallow conçu au départ pour des enfants humains. Ce test exige pourtant un processus cognitif complexe qui demande d’évaluer deux options et de choisir celle qui permettra un meilleur gain futur4.

Savoir manier des outils constitue une démonstration des capacités d’apprentissage d’un individu. Les pieuvres peuvent construire des tanières pour se cacher et utiliser des roches pour en protéger l’entrée. Les constructions peuvent parfois prendre la forme de véritables cités sous-marines. Certaines pieuvres collectionnent des objets au cas où ils leur seraient utiles plus tard!

Lorsqu’elles se sentent menacées ou sont embêtées par la présence d’autres individus, les pieuvres leur lancent des objets. Une récente étude a d’ailleurs démontré que des pieuvres femelles utilisent cette tactique pour se défendre lorsque des individus mâles les dérangent5.

Les pieuvres communiquent entre elles en utilisant diverses postures et changements de couleur. Elles peuvent former des liens sociaux6 et vivre des conflits7.

Malgré leur apparence si différente de la nôtre, les pieuvres peuvent aussi distinguer les humains les uns des autres et même déterminer qui peut potentiellement être un allié8.

La souffrance des pieuvres

Au-delà de l’intelligence des individus et des espèces, c’est leur capacité de souffrir qui constitue un critère crucial pour déterminer la nécessité de les protéger, qu’il s’agisse de la capacité de ressentir la douleur physique ou celle d’éprouver du stress ou une souffrance émotionnelle, psychique ou relationnelle.

Bien que le système nerveux des céphalopodes soit significativement différent de celui des vertébrés, les pieuvres ressentent et répondent à la douleur de façon similaire aux mammifères.

Leur expérience de la douleur dépasse en effet le simple réflexe d’évitement que causerait un stimuli désagréable, par exemple. Il s’agit plutôt d’une expérience émotionnelle complexe pouvant mener à de la détresse et de la souffrance9.

En 2021, un rapport scientifique détaillé10 sur les capacités neurocognitives des céphalopodes, dont les pieuvres, a conduit le Royaume-Uni à les inclure sous les protections de l’Animal Welfare (Sentience) Act11, qui reconnaît formellement leur sensibilité et la nécessité de les protéger.

Pourtant, il n’existe actuellement aucune législation protégeant le bien-être des céphalopodes là où les premiers élevages de pieuvres se développent et pourraient voir le jour.

Il est essentiel d’interdire l’importation de pieuvres d’élevage au Canada, apprenez-en plus sur les dangers des mégafermes aquatiques.