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CERFS DE LONGUEUIL : LA COUR D’APPEL TRANCHE EN FAVEUR DE LA SPCA DE MONTRÉAL

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Les cerfs du parc Michel-Chartrand ne seront pas abattus avant que ne soit tenu un procès sur le fond

Montréal, le 14 décembre 2022 – Dans une décision rendue cet après-midi, la Cour d’appel du Québec a tranché en faveur des arguments présentés par la SPCA de Montréal et ordonne à la Ville de Longueuil de suspendre tout projet de mise à mort des cerfs du parc Michel-Chartrand jusqu’à ce que la cause puisse être entendue sur le fond.

Dans leur décision, les honorables juges Jacques J. Levesque, Stephen W. Hamilton et Michel Beaupré de la Cour d’appel du Québec affirment que « dans la mesure où le dossier sur le fond procédera avec célérité, le préjudice à l’intérêt public qu’invoque la Ville ne devrait pas s’aggraver, alors que celui qu’encourraient les appelantes si l’abattage des cerfs débutait deviendrait irréparable ».

« La SPCA de Montréal se réjouit de cette victoire en Cour d’appel et est surtout soulagée de savoir les cerfs du parc Michel-Chartrand en sécurité jusqu’à ce que le dossier puisse être entendu sur le fond » réagit Me Sophie Gaillard, directrice générale par intérim et directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques à la SPCA de Montréal. « Nous sommes heureux de savoir que nous aurons l’occasion de soumettre à un tribunal les importantes questions sociétales et juridiques que soulève ce dossier. »

Dans son intervention, la SPCA de Montréal fera entre autres valoir que le statut d’« êtres sensibles », qui a été reconnu aux animaux dans le Code civil du Québec en 2015, exige que les décisions prises à leur égard par les gouvernements tiennent compte de leur nature sensible et donc de leur bien-être, ainsi que de leur intérêt à vivre. En ce sens, la décision prise par la Ville de Longueuil de procéder à la mise à mort des cerfs est problématique à plusieurs égards :

La méthode de mise à mort retenue par la Ville, soit la chasse à l’arbalète cause fréquemment des blessures qui ne tuent pas l’animal ciblé instantanément, ce qui fait que le délai avant la mort peut être prolongé et que l’animal reste conscient alors qu’il meurt d’une perte de sang massive. Cette méthode présente donc un risque élevé de souffrances.

En omettant, selon toute vraisemblance, un volet préventif via la stérilisation ou la contraception chimique du cheptel destiné à demeurer sur place au parc Michel-Chartrand, le plan de la Ville de Longueuil condamne ces animaux ainsi que leur progéniture à des interventions létales à répétition, à mesure que la population augmentera au fil des années. Or, la nature sensible des cerfs exige que, lorsque possible, les méthodes de contrôle de la population qui permettent de maintenir les animaux en vie soient privilégiées et que les mesures létales ne soient envisagées qu’en dernier recours.

« Le rapport de la société québécoise aux animaux a beaucoup évolué au cours des dernières années. » souligne Me Gaillard. « Procéder par défaut à la mise à mort d’animaux sauvages, simplement parce qu’on les considère « nuisibles », n’est plus considéré comme socialement acceptable aujourd’hui, d’autant plus que quand on regarde ce qui se fait ailleurs, on constate qu’une gestion responsable, éthique et innovante de la faune, basée sur la science et appuyée par l’avis d’experts, est possible. Il est impératif pour le Québec de développer une expertise dans ce type d’approche. »

La SPCA de Montréal est représentée dans cette affaire par Me Marie-Claude St-Amant, associée du cabinet Melançon Marceau Grenier Cohen, senc., qui préside également le conseil d’administration de la SPCA.

Le procès sur le fond sera entendu par la Cour supérieure à Longueuil les 24, 25 et 26 avril prochain.

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Source : SPCA de Montréal

Personne-ressource pour les médias : Jeanne Beauchamp, chargée de comptes relations publiques, tök communicatons, 514-535-0326 | poste 201, jeanne@tokcommunications.ca

À propos de la SPCA de Montréal

Fondée à Montréal en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (maintenant mieux connue sous l’appellation SPCA de Montréal) fut la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. La SPCA a parcouru un long chemin depuis sa fondation : elle est maintenant le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant au nom des animaux partout où règnent l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.

Assurer le bien-être des animaux en soutenant la SPCA de Montréal

Trois façons inédites de contribuer à prévenir la cruauté animale


Montréal, le 22 novembre 2022 – Pour la saison des Fêtes, la SPCA de Montréal appelle à la générosité des Québécois.e.s. La SPCA étant un OBNL opérant presque à 100 % grâce aux dons du public, son équipe invite la population à soutenir la cause du bien-être animal durant cette période charitable en donnant de trois façons inusitées.

Pour toute demande média – CLIQUEZ ICI

« Notre mission ne serait atteignable sans les contributions que nous recevons de nos donateurs. Chaque dollar est minutieusement investi dans le but de protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation, de représenter leurs intérêts et d’assurer leur bien-être », précise Laurence Massé, directrice générale adjointe de la SPCA de Montréal.


Dons doublés !

Grâce au fonds Bryant-Mapes, lancé par Floranna Bryant et Dorothy Mapes, du 24 novembre au 31 décembre, tous les dons généreusement octroyés à la SPCA de Montréal seront doublés. Ce projet rend la saison des Fêtes idéale pour donner au nom d’un.e proche fervent.e défenseur.e de la cause animale en guise de cadeau, par exemple.

Pour donner à la SPCA de Montréal – CLIQUEZ ICI


Des nouvelles des anciens pensionnaires en 2023

La SPCA de Montréal est de retour avec un calendrier 2023 bien spécial. Celui-ci met en vedette d’adorables anciens et anciennes pensionnaires de son refuge. Chaque mois de l’année à venir, les Québécois.es pourront se réchauffer le cœur en apprenant l’histoire de différents animaux ayant été rescapés par l’OBNL montréalais, puis adoptés par de bon.ne.s samaritain.ne.s.

Pour se procurer un calendrier – CLIQUEZ ICI


Des vêtements québécois visant à garder les familles unies

Pour les adeptes des créations de l’entreprise québécoise Poches et Fils, il sera possible de se procurer des t-shirts créés spécifiquement pour soutenir la pétition lancée par la SPCA de Montréal en avril 2022, visant à abolir les clauses interdisant les animaux dans les baux résidentiels. En plus de porter ou d’offrir un vêtement stylé et confortable, le public pourra aussi contribuer à l’effort de la SPCA de Montréal pour « garder les familles unies ». Pour chaque poche vendue, 25 % des profits seront remis à l’organisme.

Pour acheter une poche – CLIQUEZ ICI


« De la part de tous les animaux à poils, plumes ou écailles, merci de votre aide ! » ajoute Laurence Massé.

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Source : SPCA de Montréal


Personne-ressource pour les médias : Jeanne Beauchamp, chargée de comptes relations publiques, tök communicatons, 514-535-0326 | poste 201, jeanne@tokcommunications.ca


À propos de la SPCA de Montréal
Fondée à Montréal en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (maintenant mieux connue sous l’appellation SPCA de Montréal) fut la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. La SPCA a parcouru un long chemin depuis sa fondation : elle est maintenant le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant au nom des animaux partout où règnent l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.

Cerfs de Longueuil : Permission pour aller en appel accordée

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 25 octobre 2022 – Cet après-midi, la Cour d’appel a rendu sa décision sur la demande de permission d’appeler dans le dossier des cerfs du parc Michel-Chartrand.  

Après avoir essuyé un premier revers devant la Cour supérieure, qui avait refusé d’ordonner la suspension du projet d’abattage des cerfs que la ville de Longueuil prévoit entreprendre dès cet automne, la SPCA de Montréal, qui agit à titre d’intervenante dans le dossier, avait rapidement déposé une demande en permission d’appeler, estimant que la Cour supérieure avait commis plusieurs erreurs dans son analyse. La demande en permission d’appeler a été entendue le 19 octobre par la Cour d’appel du Québec. 

Dans sa décision, l’honorable juge Stephen W. Hamilton de la Cour d’appel du Québec reconnait « que la situation est exceptionnelle et que le meilleur intérêt de la justice requiert que la permission d’appeler soit accordée ». L’audition de l’appel est fixée le 25 novembre 2022 à 9h30 en salle Pierre-Basile-Mignault de la Cour d’appel à Montréal. 

« Le rapport de la société québécoise aux animaux a beaucoup évolué au cours des dernières années. » souligne Me Sophie Gaillard, directrice générale par intérim et directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques à la SPCA de Montréal. « Procéder par défaut à la capture et la mise à mort d’animaux sauvages, simplement parce qu’on les considère « nuisibles », n’est plus considéré comme socialement acceptable aujourd’hui, d’’autant plus que quand on regarde ce qui se fait ailleurs, on constate qu’une gestion responsable, éthique et innovante de la faune, basée sur la science et appuyée par l’avis d’experts, est possible. Il est impératif pour le Québec de développer une expertise dans ce type d’approche. » 

La SPCA de Montréal est représentée dans cette affaire par Me Marie-Claude St-Amant, associée du cabinet Melançon Marceau Grenier Cohen, senc., qui préside également le conseil d’administration de la SPCA. 

Pour plus d’informations au sujet du dossier, visitez : 

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Source : SPCA de Montréal.

Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, conseillère principale, Développement corporatif et relations avec les médias, SPCA de Montréal, 514 656-2760, anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal – Fondée en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue sous le nom de SPCA de Montréal) a été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Elle est aujourd’hui le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant en leur nom partout où règne l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.

Cerfs de Longueuil : La SPCA portera la décision en appel

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 5 octobre 2022 – Hier, la Cour supérieure a rendu sa décision sur l’ordonnance de sauvegarde dans le dossier des cerfs du parc Michel-Chartrand. Après avoir entendu, le 28 septembre dernier, les représentations de toutes les parties, dont la SPCA de Montréal, qui agit à titre d’intervenante dans le dossier, la Cour a refusé d’ordonner la suspension du projet d’abattage des cerfs que la ville de Longueuil prévoit entreprendre dès cet automne.

Dans sa décision, l’honorable juge Andres C. Garin souligne que le droit québécois, en octroyant aux animaux le statut d’« êtres sensibles », reconnaît à ceux-ci « une valeur intrinsèque qui n’est pas exclusivement tributaire de leur utilité pour les êtres humains ». Le tribunal considère également que la mort des cerfs représente un « préjudice irréparable » pour les demandeurs, qui « ont manifestement un intérêt réel dans le sort du cheptel au parc Michel-Chartrand » et qui sont habiletés à agir dans l’intérêt public pour soumettre la question aux tribunaux. Le juge conclut toutefois que les inconvénients que subirait la Ville de Longueuil advenant la suspension de l’opération d’abattage l’emportent sur les inconvénients que subiraient les demandeurs si celle-ci est maintenue, même si ceci mettrait effectivement fin à leur recours.

Étant d’avis que la Cour supérieure a commis plusieurs erreurs dans son analyse, la SPCA déposera imminemment une demande en permission d’appeler à la Cour d’appel du Québec, en vue de faire réviser cette décision.

« Malgré ce premier revers essuyé devant la Cour supérieure, la SPCA de Montréal n’est pas prête à baisser les bras dans ce dossier » insiste Me Sophie Gaillard, directrice générale par intérim et directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques à la SPCA de Montréal. « Le cas des cerfs du parc Michel-Chartrand étant emblématique d’un enjeu qui prend de plus en plus d’ampleur au Québec, notre intervention vise à élargir le débat et déclencher une vraie réflexion au sujet de la gestion responsable et éthique des animaux de la faune dans nos communautés. »

La SPCA de Montréal est représentée dans cette affaire par Me Marie-Claude St-Amant, associée du cabinet Melançon Marceau Grenier Cohen, senc., qui préside également le conseil d’administration de la SPCA.

Pour plus d’informations au sujet du dossier, visitez :

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Source : SPCA de Montréal.

Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, conseillère principale, Développement corporatif et relations avec les médias, SPCA de Montréal, 514 656-2760, anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal – Fondée en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue sous le nom de SPCA de Montréal) a été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Elle est aujourd’hui le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant en leur nom partout où règne l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.

Fido pourra prendre le métro

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Grâce à la campagne Fido dans le métro de la SPCA de Montréal, la STM autorisera les chiens en laisse dans le métro dès le 15 octobre.

Montréal, le 21 septembre 2022 – La Société de transport de Montréal (STM) annonce aujourd’hui le lancement d’un projet pilote permettant aux gens de circuler avec un chien en laisse dans le métro. Le projet, qui débutera le 15 octobre prochain et sera d’une durée de neuf mois, a été mis sur pied en réponse à la campagne Fido dans le métro lancée l’année dernière par la SPCA de Montréal. Dans le cadre de cette campagne, près de 18 000 personnes se sont jointes à la SPCA pour presser la mairesse Valérie Plante et le président du conseil d’administration de la STM, Éric Alan Caldwell, de permettre les chiens en laisse dans les transports en commun montréalais.

« Tous ces efforts déployés par la SPCA, mais aussi par tous les Montréalais et Montréalaises qui ont appuyé notre demande, ont porté fruit! », se réjouit Me Sophie Gaillard, directrice de la Défense des animaux et des affaires juridiques à la SPCA de Montréal, ainsi que directrice générale par intérim de l’organisme. « D’ici quelques semaines, Montréal se joindra à la longue liste de grandes métropoles, comme Paris, Londres, Berlin, Barcelone, Calgary et Toronto, où les chiens en laisse sont les bienvenus dans les transports collectifs », souligne-t-elle.

Les personnes accompagnées de leur chien devront respecter les consignes suivantes :

  • Les déplacements doivent se faire en dehors des heures de pointe du lundi au vendredi (soit entre 10 h et 15 h et après 19 h) ou pendant les fins de semaine et jours fériés. Les chiens seront interdits également lors de grands événements (détails sur le site de la STM);
  • Le port de la muselière est obligatoire tout au long du trajet, dès l’entrée dans la station de métro;
  • Le chien doit être tenu en laisse (longueur maximale de 1,25 m) en tout temps;
  • Tout « dégât » que l’animal pourrait faire doit être ramassé;
  • Les chiens ne sont pas autorisés à monter sur les sièges et les bancs;
  • Chaque personne ne peut être accompagnée que d’un seul chien.

La STM recommande aussi fortement d’éviter la voiture de tête du train, privilégiée pour les groupes scolaires, les services de garde, les personnes avec limitations fonctionnelles et le transport de vélos. Il est aussi conseillé de ne pas utiliser les escaliers mécaniques, qui pourraient causer des blessures aux chiens. Il sera toujours possible de se déplacer dans le réseau de la STM avec son animal dans un transporteur ou un sac prévu à cet effet, selon les conditions déjà en vigueur. 

Il ne sera pas nécessaire de se procurer un titre de transport particulier; les chiens voyageront gratuitement. Pour le moment, le projet pilote se fait uniquement dans le métro. Les chiens en laisse ne seront donc pas admis dans les autobus.

La STM publiera sur son site web  des conseils élaborés en collaboration avec la SPCA de Montréal à l’intention des personnes qui souhaitent voyager avec leur animal. Ces informations, ainsi que des outils complémentaires, se retrouvent également sur le site de la SPCA. Les gens y trouveront notamment une capsule vidéo sur les façons d’habituer un chien au port de la muselière.

« Nous ne pouvons que nous réjouir du fait que, à partir du 15 octobre, l’accès aux grands parcs et espaces verts, mais également aux soins vétérinaires, sera facilité pour les chiens montréalais », explique Me Gaillard. « Le projet pilote annoncé aujourd’hui s’inscrit aussi dans la foulée des efforts collectifs nécessaires pour lutter contre les changements climatiques. À l’heure où l’on encourage plus que jamais l’utilisation des transports en commun, ceux-ci doivent être modernisés et accommoder tout le monde, y compris ceux et celles qui ont des chiens », conclut-elle.

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, conseillère principale, Développement corporatif et relations avec les médias, SPCA de Montréal, 514 656-2760, anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal – Fondée en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue sous le nom de SPCA de Montréal) a été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Elle est aujourd’hui le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant en leur nom partout où règne l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.

Quatre partis s’engagent à interdire les fermes à fourrure au Québec

Quatre partis s’engagent à interdire les fermes à fourrure au Québec

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 16 septembre 2022 – À l’occasion du tout premier débat électoral provincial sur la protection des animaux présenté par la SPCA de Montréal mercredi soir dernier, les quatre partis participants, soit le Parti conservateur du Québec, le Parti libéral du Québec, le Parti Québécois et Québec solidaire, se sont engagés à interdire l’élevage de renards et de visons pour leur fourrure au Québec[1]. Il s’agit de la première fois que des partis politiques provinciaux se positionnent formellement sur cet enjeu alors qu’une majorité de Québécois.es se sont déjà prononcés en faveur d’une interdiction.

L’engagement des partis relativement à l’interdiction des fermes à fourrures s’inscrit dans la foulée de la publication, la semaine dernière, de photos choc prises dans des élevages québécois de renards et de visons. Les photos, qui proviennent de l’agence de photojournalisme We Animals Media et qui ont été rendues publiques par l’organisme de défense des animaux canadien Animal Justice, révèlent les conditions déplorables, mais tout à fait standard, dans lesquelles sont élevés les animaux destinés à la production de fourrure. En effet, on peut y voir des renards confinés dans de petites cages au plancher grillagé ainsi que des visons élevés de façon intensive dans des conditions insalubres.

Ces images ont été soumises à la Dre Marion Desmarchelier, vétérinaire, professeure agrégéeen médecine du comportement animal au Département de sciences cliniques de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et diplômée de l’American College of Zoological Medicinede l’European College of Zoological Medicine (Zoo Health Management) et de l’American College of Veterinary Behaviorists. « Mon analyse est sans appel : les conditions actuelles de garde en captivité des visons et des renards pour la production de fourrure sont incompatibles avec le minimum de bien-être animal acceptable », affirme la Dre Desmarchelier dans son rapport. « Il me semble est inadmissible qu’en 2022 le Québec puisse cautionner qu’on inflige à des animaux sauvages, pourtant reconnus par la loi et par la science comme des êtres sensibles, de telles souffrances physiques et psychologiques », conclut-elle.

Une industrie particulièrement brutale envers les animaux    

Les renards et les visons sont des animaux curieux, intelligents et actifs qui ont des besoins comportementaux complexes, propres à leur espèce. Dans les fermes à fourrure, les renards, qui, à l’état sauvage, ont des territoires de plusieurs kilomètres carrés et creusent des terriers sophistiqués, se retrouvent confinés dans des cages au plancher grillagé d’à peu près 1 mètre carré. Les visons, qui sont des animaux solitaires et semi-aquatiques, se retrouvent entassés par centaines dans des cages empilées les unes sur les autres à l’intérieur de hangars sans accès à de l’eau pour se baigner.

Ces conditions de vie privent les animaux de la possibilité d’exprimer leurs comportements naturels les plus élémentaires, comme chasser, courir, grimper, creuser, nager et explorer. Cela leur occasionne un stress chronique, en plus de les maintenir dans un état de peur constante découlant de l’impossibilité d’échapper à la présence humaine. La fréquence élevée de comportements anormaux observés chez les animaux élevés pour leur fourrure, tels que l’automutilation, le cannibalisme et les stéréotypies (comportements répétitifs effectués sans but apparent), témoigne de leur détresse psychologique.

Les méthodes de mise à mort, choisies principalement en fonction du fait qu’elles ne doivent pas endommager les peaux, sont, elles aussi, hautement problématiques. Les renards sont typiquement tués par électrocution, en faisant passer un courant électrique entre deux électrodes, l’une placée dans la bouche et l’autre dans le rectum de l’animal. Les visons, eux, sont asphyxiés avec du CO2, une méthode reconnue comme étant hautement aversive pour cette espèce. Il ne s’agit pas de pratiques désuètes ou délinquantes, mais bien de pratiques standard de l’industrie, qui sont même codifiées dans les lignes directrices élaborées par le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage.

Les fermes à fourrure n’ont plus leur place au Québec

L’industrie de la fourrure, et particulièrement de l’élevage des animaux pour leur fourrure, est actuellement en déclin et ce, à l’échelle mondiale. Le Québec ne fait pas exception : alors qu’en 1982 on enregistrait 226 fermes d’élevage en sol québécois, aujourd’hui, en 2022, on n’en compte plus que trois, une de renards et deux de visons[2].

L’acceptabilité sociale de la production de fourrure est en chute libre, poussant de plus en plus de grandes marques à renoncer à son utilisation dans leurs collections. Et selon de récentes données, c’est près du trois quarts des Canadien.ne.s qui appuient une interdiction des fermes à fourrure à l’échelle nationale[3]. La majorité des Québécois.es souhaitent la fermeture de ces installations au Québec[4].

Déjà plus d’une quinzaine de pays à travers le monde ont interdit les fermes à fourrure, dont tout récemment la France, l’Italie et l’Irlande. Au Canada, la Colombie-Britannique est devenue la première province à interdire l’élevage de visons pour leur fourrure en 2021, décision provoquée par des éclosions de COVID-19 dans ce type d’élevage.

En 2015, le gouvernement du Québec a modifié le Code civil en vue de reconnaître que « les animaux ne sont pas des biens », mais plutôt des « êtres doués de sensibilité ». Le droit québécois reconnaît également que nous avons, comme société, une responsabilité collective de veiller à leur bien-être.

« L’interdiction de l’élevage des animaux pour leur fourrure serait la suite logique des réformes en matière de protection animale qui ont eu lieu au Québec au cours des dernières années », fait valoir Me Sophie Gaillard, directrice de la Défense des animaux et des affaires juridiques et directrice générale par intérim de la SPCA de Montréal. « À l’approche des élections provinciales du 3 octobre prochain, nous devons nous mobiliser pour nous assurer que le prochain gouvernement mette fin à cette industrie une fois pour toutes », insiste-t-elle.

Une campagne de pression publique

À la suite de la publication, le 8 septembre dernier, de photos choc prises dans des élevages québécois de renards et de visons, la SPCA de Montréal a interpellé les partis politiques pour qu’ils mettent fin à cette industrie et lancé une campagne à cet effet. Depuis, plus de 2 400 Québécois.es se sont joints à la SPCA pour dénoncer les souffrances infligées aux animaux élevés pour leur fourrure.


[1] Tous les partis provinciaux reconnus par le Directeur général des élections et qui présentaient un.e député.e élu.e lors de la dernière législature, ont été invités à participer au débat.

[2] Statistique Canada, Bilan des visons et renards dans les fermes d’élevage et nombre de fermes (Tableau 32-10-0116-01) (2021), en ligne : https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=3210011601; Statistique Canada, Certaines types de bétail et volailles, données chronologiques du Recensement de l’agriculture (Tableau 32-10-0155-01) (2022), en ligne : https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/en/cv.action?pid=3210015501.

[3] https://thefurbearers.com/blog/3-4-of-canadians-support-a-ban-on-fur-farming/.

[4] Sondage en ligne effectué par Léger Marketing pour le compte de TACT auprès de 1015 Québécois.es du 6 au 9 mai 2022.

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, conseillère principale, Développement corporatif et relations avec les médias, SPCA de Montréal, 514 656-2760, anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal – Fondée en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue sous le nom de SPCA de Montréal) a été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Elle est aujourd’hui le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant en leur nom partout où règne l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.

Images choc de fermes à fourrure québécoises : la SPCA de Montréal interpelle les partis en vue d’une interdiction

Images choc de fermes à fourrure québécoises : la SPCA de Montréal interpelle les partis en vue d’une interdiction

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 8 septembre 2022 – Plus tôt ce matin, l’organisme de défense des animaux canadien Animal Justice a rendu publiques des images de fermes à fourrure québécoises prises le mois dernier par l’agence de photojournalisme We Animals Media. En réaction à ces images, qui révèlent les conditions déplorables dans lesquelles sont élevés les renards et visons destinés à la production de fourrure, la SPCA de Montréal réclame l’interdiction des fermes à fourrure et, lance aujourd’hui une campagne à cet effet. À l’approche des élections provinciales du 3 octobre prochain, alors qu’une majorité de Québécois.e.s s’oppose à cette industrie, la SPCA invite la population à faire pression sur les partis politiques pour y mettre fin.
 
« Les images déchirantes rendues publiques ce matin illustrent la vie de souffrance des centaines sinon milliers d’animaux qui continuent à être élevés pour leur fourrure au Québec » fait valoir Me Sophie Gaillard, directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques et directrice générale par intérim de la SPCA de Montréal. En effet, les images montrent des renards confinés dans de petites cages au plancher grillagé, ainsi que des visons élevés dans des conditions intensives et insalubres.

Une industrie particulièrement brutale envers les animaux
 
Les renards et les visons sont des animaux curieux, intelligents et actifs qui ont des besoins comportementaux complexes, propres à leur espèce. Sur les fermes à fourrure, les renards, qui, à l’état sauvage, ont des territoires de plusieurs kilomètres carrés et creusent des terriers complexes, se retrouvent confinés dans des cages au plancher grillagé d’à peu près 1 mètre carré. Les visons, qui sont des animaux solitaires et semi-aquatiques, se retrouvent entassés par centaines dans des cages empilées les unes sur les autres à l’intérieur de hangars sans accès à de l’eau pour se baigner.

Ces conditions de vie privent les animaux  de la possibilité d’exprimer leurs comportements naturels le plus élémentaires, comme chasser, courir, grimper, creuser, nager, et explorer. Elles occasionnent ainsi du stress chronique, en plus de l’état de peur constante découlant de l’impossibilité d’échapper à la présence humaine. La fréquence élevée de comportements anormaux observés chez les animaux élevés pour leur fourrure, tels que l’automutilation, le cannibalisme et les stéréotypies (comportements répétitifs effectués sans but apparent), témoigne de leur détresse psychologique.    
    
Les méthodes de mises à mort, choisies principalement en fonction du fait qu’elles ne doivent pas endommager les peaux, sont, elles aussi, hautement problématiques. Les renards sont typiquement tués par électrocution, en faisant passer un courant électrique entre deux électrodes, l’une placée dans la bouche et l’autre dans le rectum de l’animal. Les visons, eux, sont asphyxiés avec du Co2, une méthode reconnue comme étant hautement aversive pour cette espèce. Il ne s’agit pas de pratiques désuètes ou délinquantes, mais bien de pratiques standards de l’industrie, qui sont même codifiées dans les lignes directrices élaborées par le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage.

Les fermes à fourrure n’ont plus leur place au Québec

L’industrie de la fourrure, et particulièrement de l’élevage pour la fourrure, est actuellement en déclin et ce, à l’échelle mondiale. Le Québec ne fait pas exception : alors qu’en 1982 on enregistrait 226 fermes d’élevage en sol québécois, aujourd’hui, en 2022, on n’en compte plus que trois, une de renards et deux de visons[1].
 
L’acceptabilité sociale de la production de fourrure est en chute libre, poussant de plus en plus de grandes marques à renoncer à son utilisation dans leurs collections. Et selon de récentes données, c’est près du trois quarts des Canadien.ne.s qui appuient une interdiction des fermes à fourrure à l’échelle fédérale[2]. La majorité des Québécois.es souhaitent la fermeture de ces installations au Québec[3].
 
Déjà plus d’une quinzaine de pays à travers le monde ont interdit les fermes à fourrure, dont tout récemment la France, l’Italie et l’Irlande. Au Canada, la Colombie-Britannique est devenue la première province à interdire l’élevage de visons pour leur fourrure en 2021, décision provoquée par des éclosions de COVID-19 dans ce type d’élevage.
 
En 2015, le gouvernement du Québec a modifié le Code civil en vue de reconnaître que « les animaux ne sont pas des biens » mais plutôt des « êtres doués de sensibilité ». Le droit québécois reconnaît également que nous avons, comme société, une responsabilité collective de veiller à leur bien-être.

« L’interdiction de l’élevage pour la fourrure serait la suite logique des réformes en matière de protection animale qui ont eu lieu au Québec au cours des dernières années », explique Me Gaillard. « Il n’est tout simplement plus acceptable aujourd’hui, en 2022, de continuer d’infliger de telles souffrances à des êtres sensibles dans l’unique but de produire un textile de luxe, absolument non-nécessaire » insiste-t-elle.
 
Les partis politiques interpellés pour prendre position
Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, la SPCA de Montréal invite la population à signer une lettre qui dénonce les souffrances infligées aux animaux élevés pour leur fourrure. Cette lettre, adressée aux candidat.e.s de circonscription ainsi qu’aux principaux partis politiques, demande l’interdiction des fermes à fourrure au Québec.
 


[1] Statistique Canada, Bilan des visons et renards dans les fermes d’élevage et nombre de fermes (Tableau 32-10-0116-01) (2021), en ligne : https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=3210011601; Statistique Canada,   Certaines types de bétail et volailles, données chronologiques du Recensement de l’agriculture (Tableau 32-10-0155-01) (2022), en ligne : https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/en/cv.action?pid=3210015501.

[2] https://thefurbearers.com/blog/3-4-of-canadians-support-a-ban-on-fur-farming/

[3] Sondage en ligne effectué par Léger Marketing pour le compte de TACT auprès de 1015 québécois et québécoises du 6 au 9 mai 2022.

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, conseillère principale, Développement corporatif et relations avec les médias, SPCA de Montréal, 514 656-2760, anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal – Fondée en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue sous le nom de SPCA de Montréal) a été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Elle est aujourd’hui le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant en leur nom partout où règne l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.

La protection des animaux :  un enjeu électoral incontournable en 2022

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 6 septembre 2022 – Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, la SPCA de Montréal, principal organisme de défense des animaux au Québec, invite les partis à prendre position sur trois enjeux prioritaires et leur offre une tribune pour présenter leur vision sur ces questions lors du tout premier débat électoral provincial sur la protection animale. Ce débat se tiendra le mercredi 14 septembre à 19 h et sera diffusé en direct de la page Facebook de la SPCA de Montréal. Une trousse d’outils a également été préparée à l’intention des citoyen.ne.s qui souhaitent profiter de la campagne électorale pour aborder ces questions avec les candidat.e.s de leur circonscription et participer à l’avancement des lois et des règlements qui protègent les animaux au niveau provincial.

En cette période électorale, la SPCA de Montréal demande aux partis de s’engager à :

  1. Garantir un accès équitable au logement pour les personnes vivant avec un animal de compagnie. Une pétition déposée à cet effet à l’Assemblée nationale en juin dernier a récolté l’appui de plus de 33 000 citoyen.ne.s.
  2. Mettre en place une interdiction des fermes à fourrure, une industrie moribonde au Québec, dont les pratiques sont incompatibles avec le bien-être animal et à propos de laquelle l’acceptabilité sociale est en déclin.
  3. Interdire la détention à l’attache des chiens. La pratique de garder un chien attaché dehors, en quasi-permanence et pour toute sa vie, est toujours légale au Québec. Pourtant, plus de 35 000 Québécois et Québécoises se sont prononcés contre la détention à l’attache des chiens sur le site de la SPCA de Montréal dans le cadre d’une campagne menée en 2015.

« En 2022, les Québécois et Québécoises demandent de meilleures protections pour les animaux et l’élection de cet automne est une occasion pour les partis de prendre des engagements phares sur ces questions », note Me Sophie Gaillard, directrice de la Défense des animaux et des affaires juridiques et directrice générale par intérim de la SPCA de Montréal.

La protection des animaux est en effet au cœur des préoccupations des électeur.trices québécois.es. Selon un sondage Léger réalisé pour le compte de la SPCA de Montréal à l’occasion de la dernière campagne électorale provinciale, en 2018, 72 % de l’électorat estimait que les partis se devaient d’inclure le bien-être animal et la protection des animaux parmi leurs engagements électoraux.

« En mettant à sa disposition une trousse citoyenne complète, la SPCA souhaite également outiller la population pour qu’elle puisse prendre part activement à la campagne et s’impliquer pour faire avancer le bien-être et la protection des animaux au Québec », précise Me Gaillard.

Les nombreux Québécois.es ayant la protection des animaux à cœur sont invités à assister au tout premier débat électoral provincial sur les enjeux relatifs aux animaux le mercredi 14 septembre à 19 h en direct de la page Facebook de la SPCA de Montréal. Les différents partis auront l’occasion de discuter de ces questions lors d’un échange qui sera modéré par la journaliste Vanessa Destiné.

Parmi les participant.e.s figurent :

  • Claude Lefrançois
    (candidate de Québec solidaire dans la circonscription de Laporte)
  • Jonathan Marleau
    (candidat du Parti libéral du Québec dans la circonscription de Maurice-Richard)
  • Sylvie Tanguay (candidate du Parti Québécois dans la circonscription de St-François)

« Ce débat provincial historique permettra aux électeurs et électrices de connaître la vision de chaque parti sur les enjeux relatifs aux animaux », souligne Me Sophie Gaillard. « Alors que la loi reconnaît maintenant le statut d’êtres sensibles aux animaux et que plus d’un ménage sur deux vit aujourd’hui avec un animal de compagnie au Québec, ces questions sont d’une importance indéniable en campagne électorale. »

Tous les partis provinciaux reconnus par le Directeur général des élections et qui présentaient un.e député.e élu.e lors de la dernière législature, ont été invités à participer au débat.

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, Conseillère principale, Développement corporatif et relations avec les médias, SPCA de Montréal, 514 656-2760, anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal – Fondée en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue sous le nom de SPCA de Montréal) a été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Elle est aujourd’hui le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant en leur nom partout où règne l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.

Les museaux gris peuvent se réjouir

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 24 août 2022 – Pour une deuxième année consécutive, les chiens âgés de la SPCA de Montréal peuvent profiter de l’appui de The Grey Muzzle Organization, un organisme à but non lucratif voué au bien-être des chiens d’expérience.

La SPCA de Montréal fait partie des 78 groupes de protection des animaux choisis parmi 344 autres pour recevoir une subvention destinée à aider les chiens âgés de leur région. Au total, les groupes retenus par The Grey Muzzle ont reçu plus de 705 000 $ pour soigner ou améliorer la qualité de vie des chiens âgés dans leur collectivité.

De nombreux chiens qui sont passés par la SPCA de Montréal ont profité du soutien de cet organisme. C’est le cas de Ari, âgé de 9 ans qui a été admis au refuge à la suite du décès de son gardien. Pendant son séjour, il a bénéficié de soins vétérinaires, notamment le retrait d’une masse au-dessus de l’œil, en plus d’une stérilisation et d’une dentisterie. Une autre masse située sur son coude n’a pas pu être retirée en raison de sa taille. Selon des analyses, il s’agirait d’un sarcome des tissus mous, une forme de cancer.

Étant donné son état de santé, Ari a été admis dans le programme Compassion de la SPCA de Montréal, axé sur l’accompagnement d’animaux en fin de vie. C’est ainsi que Ari a pu être placé dans une famille d’accueil permanente et qu’il continue de recevoir des soins de notre équipe vétérinaire afin de jouir d’une belle qualité de vie. Le but du programme est de placer un animal âgé, ou ayant une pathologie incurable, dans un foyer qui l’accompagnera jusqu’au bout. Notre équipe s’assure, de son côté, de fournir les soins palliatifs requis. Ari coule actuellement des jours paisibles en milieu familial.

« Le maintien du programme Compassion de la SPCA de Montréal nécessite des ressources matérielles, humaines et financières en continue pour assurer la prise en charge des animaux âgés. Encore cette année, The Grey Muzzle nous aide à offrir aux museaux gris comme Ari les soins vétérinaires et dentaires dont ils ont besoin pour vivre heureux dans leur foyer d’accueil permanent. Nous leur en sommes reconnaissants », souligne Jessica Nichol, gestionnaire des programmes cliniques à la SPCA de Montréal. « Le soutien inestimable de cet organisme permet aux chiens d’expérience d’avoir une belle fin de vie, qu’ils méritent pleinement », ajoute-t-elle.

« Grâce à la générosité de nos donateurs et donatrices, nous sommes ravis d’aider des organismes méritants comme la SPCA de Montréal à améliorer la qualité de vie des chiens et des gens dans leur collectivité », affirme Lisa Lunghofer, directrice générale de The Grey Muzzle Organization. « À Montréal, plusieurs chiens âgés profitent d’une retraite dorée dans des foyers aimants grâce au merveilleux travail de la SPCA de Montréal », conclut-elle. Au cours des 14 dernières années, The Grey Muzzle a accordé des subventions totalisant plus de 3,8 millions de dollars afin de soutenir sa vision d’un monde où aucun vieux chien ne meurt seul et effrayé.

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Source : SPCA de Montréal    

Personnes-ressources pour les médias :   

  • Anita Kapuscinska, SPCA de Montréal, anitak@spca.com, 514 656-2760. 
  • Lisa Lunghofer, directrice générale, The Grey Muzzle Organization, lisa@greymuzzle.org, 240 631-2894.  

À propos de la SPCA de Montréal – Fondée en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue sous le nom de SPCA de Montréal) a été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Elle est aujourd’hui le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant en leur nom partout où règne l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.  

À propos de The Grey Muzzle Organization – L’organisme américain à but non lucratif The Grey Muzzle Organization améliore la qualité de vie des chiens âgés à risque en fournissant des fonds et des ressources à des refuges, organismes de sauvetage, sanctuaires pour animaux à but non lucratif situés en Amérique du Nord. Pour plus de détails, consultez le site greymuzzle.org.  

Petite victoire pour les cerfs du parc Michel-Chartrand

La Cour supérieure interdit à la Ville de Longueuil de procéder à l’abattage avant l’audition de la demande

Le 23 août 2022

Hier, l’honorable Chantal Lamarche, juge à la Cour supérieure dans le district de Longueuil, a fixé la date de l’audition du recours entrepris en mai dernier pour mettre un frein au projet d’abattage de cerfs de Virginie au parc Michel-Chartrand. L’audition, à laquelle la SPCA de Montréal participera à titre d’intervenante, sera tenue le 28 septembre prochain. D’ici là, la Cour supérieure interdit formellement à la Ville de Longueuil de procéder à la mise à mort des animaux, de quelque façon que ce soit. 

En réponse au dépôt de la Demande de pourvoi en contrôle judiciaire et d’ordonnance de sauvegarde par l’organisme Sauvetage Animal Rescue et la citoyenne longueuilloise Florence Meney, la Ville de Longueuil s’était initialement engagée à suspendre son opération d’abattage de cerfs au parc Michel-Chartrand jusqu’à ce que la cause puisse être décidée sur le fond. Toutefois, le mois dernier, la Ville a fait volte-face en annonçant qu’elle prévoyait malgré tout entreprendre une chasse contrôlée à l’arbalète dès cet automne en vue de réduire le cheptel d’une centaine d’individus. 

La SPCA de Montréal est satisfaite du jugement prononcé par la Cour supérieure et sera prête à faire valoir son point de vue dans le dossier lors de l’audition du 28 septembre, notamment en ce qui concerne la méthode de mise à mort retenue par la Ville de Longueuil, qui comporte de graves risques de souffrance. En effet, le tir à l’arbalète cause fréquemment des blessures qui ne tuent pas l’animal ciblé instantanément, ce qui fait que le délai avant la mort peut être prolongé et que l’animal reste conscient alors qu’il meurt d’une perte de sang massive.  

La SPCA de Montréal est représentée dans cette affaire par Me Marie-Claude St-Amant, associée du cabinet Melançon Marceau Grenier Cohen, senc., qui préside également le conseil d’administration de la SPCA.

À lire aussi :

Dégriffage et chambres à gaz interdites : de belles victoires pour les animaux de compagnie au Québec

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) vient d’adopter, le 10 août 2022, son nouveau règlement sur le bien-être des animaux de compagnie et des équidés. La SPCA de Montréal salue plusieurs aspects de ce nouveau règlement qui constituent des avancées majeures pour les animaux et qui sont en accord avec les recommandations faites par notre organisme depuis de nombreuses années : 

  • L’utilisation des chambres à gaz : interdite! 
  • Le dégriffage et autres chirurgies de convenance : terminés!  
  • L’utilisation du collier à pointes pour les chiens : révolue! 
  • Un meilleur encadrement de l’élevage, qui permettra d’éradiquer les élevages intensifs à grande échelle, notamment : une limite de 50 chats ou chiens pouvant être détenus dans un même lieu ou par une même personne (une mesure qui ne s’applique malheureusement pas aux élevages actuellement sous permis), un nombre maximal de portées par année et un âge minimal pour la reproduction. 
  • De nouvelles exigences par rapport au bien-être psychologique spécifiques à chaque espèce et des normes de soins détaillées pour les animaux suivants : lapins, furets, cochons d’Inde et cochons de compagnie. 

Bravo à tous ceux et celles qui ont signé la lettre adressée au MAPAQ à ce sujet, vos gestes comptent et les animaux vous remercient de participer à nos campagnes! 

Nous déplorons toutefois LES GRANDS OUBLIÉS de ce règlement : 

  • Les chiens à l’attache, qui pourront encore passer la majeure partie de leur vie enchaînés. 
  • Les chats et les chiens utilisés en recherche scientifique, qui verront leur protection diminuée. 
  • Les chiens et les chats dans les élevages à large échelle de plus de 50 animaux déjà en fonction qui pourront continuer leurs activités malgré le nouveau règlement. 

Suivez nos réseaux sociaux! Nous vous proposerons sous peu des actions à poser dans le cadre des élections provinciales en vue d’assurer une meilleure protection aux animaux encore vulnérables. 

La SPCA de Montréal annonce un départ et une arrivée à la direction de l’organisme

Communiqué de presse – Pour diffusion immédiate

Montréal, le 8 août 2022 – Après cinq ans à la barre de l’organisation, Mme Élise Desaulniers annonce qu’elle quitte ses fonctions de directrice générale de la SPCA de Montréal. L’intérim sera assuré par Me Sophie Gaillard, qui œuvre depuis de nombreuses années au sein de l’organisme comme directrice de la défense des animaux et des affaires juridiques. 

« Je suis reconnaissante de la chance que j’ai eu de diriger une si belle organisation et j’ai confiance en mes collègues pour prendre le relais! Je resterai proche de la SPCA », souligne Mme Desaulniers. Le conseil d’administration de la SPCA de Montréal tient à la remercier chaleureusement pour le dévouement et le professionnalisme dont elle a fait preuve tout au long de son mandat. Nous lui souhaitons le meilleur pour la suite. 

Les avancées accomplies au profit des animaux sous l’égide de Mme Desaulniers sont nombreuses et significatives : la réduction du séjour des animaux au refuge (qui est maintenant de 7 à 10 jours pour les chats et les chiens), l’élimination des calèches des rues de Montréal, la contribution à l’établissement de plusieurs politiques progressistes, la création de nombreux programmes, dont ceux destinés aux chatons orphelins et aux animaux en fin de vie (soins palliatifs), et l’établissement de partenariats avec des organismes comme Dans la rue et le Programme régional d’accueil et d’intégration des demandeurs d’asile (PRAIDA). 

La SPCA de Montréal pourra compter sur la solide expertise de Me Sophie Gaillard pour assurer l’intérim. Elle sera assistée par Mme Laurence Massé, directrice du développement philanthropique et des communications à la SPCA de Montréal. Les deux femmes travailleront de concert afin de voir au bon déroulement des opérations pendant cette période de transition tout en continuant d’orchestrer le travail des équipes du refuge en vue d’accomplir de nouvelles avancées pour les animaux. « C’est avec fierté et dévouement que nous travaillerons avec tout le personnel pour faire rayonner au quotidien la mission de la SPCA, celle qui nous rassemble : protéger les animaux contre la négligence, les abus et l’exploitation, représenter leurs intérêts et assurer leur bien-être », souligne Me Gaillard. 

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Personne-ressource pour les médias : Anita Kapuscinska, Conseillère principale, Développement corporatif et relations avec les médias, SPCA de Montréal, 514 656-2760, anitak@spca.com.

À propos de la SPCA de Montréal – Fondée en 1869, la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (mieux connue sous le nom de SPCA de Montréal) a été la première organisation vouée au bien-être animal au Canada. Elle est aujourd’hui le plus grand organisme de protection des animaux au Québec, s’exprimant en leur nom partout où règne l’ignorance, la cruauté, l’exploitation ou la négligence.